Schicksal und Revolution bei Hölderlin. Die Überwindung des “Schiksaals” durch den Befreiungskrieg im Hyperion

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1977

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Klaus Schuffels, « Schicksal und Revolution bei Hölderlin. Die Überwindung des “Schiksaals” durch den Befreiungskrieg im Hyperion », Recherches Germaniques (documents), ID : 10.3406/reger.1977.967


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Résumé De Fr

Hölderlin verwendet den Begriff “Schiksaal” als Synonym für feudale Herrschaftsstrukturen und willkürliche Gewaltausübung. Die so empfundene gesellschaftliche Realität, die auch eine negative Wirkung auf seine Liebe zu Diotima ausübt, will Hyperion durch einen Befreiungskrieg des griechischen Volkes gegen die türkischen Besatzer ändern. Die Analyse der Erzahlstruktur des Romans zeigt, daß sich der Romanheld nach mißlungenem Kriegsausgang nicht resigniert in eine weltfremde Einheit mit der Natur zurückzieht. Vielmehr endet der Bericht des Erzählers mit einem verschlüsselten Aufruf zur Revoke an das deutsche Volk. Die dem Roman zugrundeliegende Geschichtsphilosophie wird in Bezug gesetzt zu der hegelschen : Geschichte ist von Menschen gemacht, deshalb auch von Menschen änderbar. Hölderlins Roman reflektiert das Problem des bewußt handelnden Individuums in (prä)-revolutionärer Zeit, seiner Erfolge und Niederlagen, seiner Leid- und Glückserfahrung in der Auseinandersetzung mit den “Schranken” der nicht mehr zeitgemäßen staatlichen Ordnung, mit dem “Schiksaal” — wie Hölderlin sagt.

Destin et révolution. Le «destin » et son dépassement par la guerre de libération dans «Hyperion». Le terme de «destin» désigne, dans la terminologie hölderlinienne, des structures de domination féodales et implique un usage arbitraire du pouvoir. C’est cette réalité sociale ainsi perçue, réalité qui exerce aussi une influence négative sur son amour pour Diotima, qu’Hyperion veut modifier par le moyen d’une guerre de libération conduite par le peuple grec contre l’occupant turc. L’analyse de la structure narrative du roman montre que le héros, à l’issue d’un combat couronné par l’échec, ne se retire pas, résigné, au sein d’une nature avec laquelle il communierait dans l’indifférence à l’égard du monde. Le récit du narrateur se clôt bien plutôt par un appel déguisé à la révolte dont le peuple allemand est le véritable destinataire. La philosophie de l’histoire sur laquelle se fonde le roman est mise en relation avec celle de Hegel : l’Histoire est produite par l’homme qui possède par conséquent le pouvoir de la transformer. Le roman de Hölderlin exprime le problème de l’individu qui, à une époque (pré)-révolutionnaire, mène une action consciente. Il reflète ses succès et ses défaites. Il transmet l’expérience de la souffrance et du bonheur qui résultent du heurt avec les obstacles engendrés par un ordre politique inactuel, avec ce que Hölderlin, précisément, nomme «Destin».

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