Politik auf der Bühne. Zum Verhältnis von politischem Bewusstsein und literarischer Tätigkeit bei Franz Jung

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1980

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Résumé De Fr

Bei der Wiederentdeckung Franz Jungs durch die Literaturwissenschaft im letzten Jahrzehnt ist sein dramatisches Werk etwas vernachlässigt worden. Die Stücke sind - im Gegensatz zur Prosa - kaum in Neudrucken zugänglich, einige liegen noch unpubliziert im Nachlaß. Jung war einer der wichtigsten Initiatoren proletarisch-revolutionärer Dramatik in der Weimarer Republik und gibt mit seinen Stücken Anlaß zu grundsätzlichen Überlegungen über das Verhältnis von Literatur und Politik. Es zeigt sich, daß bei Jung die literarische Tätigkeit dem politischen Engagement eindeutig nachgeordnet ist. Deshalb lassen sich an seinen Stücken exemplärisch die Möglichkeiten und Grenzen einer Literatur verfolgen, die Reflex des politischen Bewußtseins ihres Autors ist. Die frühen Stücke weisen Jung als in die zeitgenössischen Strömungen integrierten Bohemeliteraten aus, während in den Stücken der ‘roten Jahre’ ein parteiliches Konzept vorherrscht, das - in Piscators Inszenierungsstil eingebunden - sich der möglichen Wechselwirkungen von Bühnengeschehen und Realitätserfahrungen der Zuschauer bedient, um ein Höchstmaß an agitatorischer Wirkung zu erzielen. Völlig gegensätzliche Tendenz zeigen Jungs späte Stücke Ende der zwanziger Jahre. Die politische Resignation des Autors läßt nur noch bühnentechnische Formexperimente zu. Thematisch ist ein Rückfall Jungs in Positionen der Vorkriegszeit zu verzeichnen. Dies legt die Vermutung nahe, daß der Verlust des revolutionären Impetus hier notwendig Unproduktivität und Beliebigkeit zur Folge hat.

La politique au théâtre. Les relations entre conscience politique et activité littéraire chez Franz Jung. Lors de la redécouverte de Franz Jung au cours de la dernière décennie, son œuvre dramatique a été quelque peu négligée. Ses pièces - contrairement à la prose - n’ont guère été réimprimées, certaines d’entre elles sont même toujours inédites. Or Franz Jung fut l’un des initiateurs du théâtre prolétarien et révolutionnaire au temps de la République de Weimar, et l’analyse de son théâtre permet une réflexion fondamentale sur les relations entre littérature et politique. Il apparaît que chez Jung l'activité littéraire est nettement subordonnée à l’engagement politique, ce qui donne l’occasion d'analyser de façon exemplaire, à travers l'étude de ses pièces, les possibilités et les limites d’une littérature qui (n')est (que) le reflet de la conscience politique de son auteur. Les premières pièces donnent de Jung l’image d'un auteur bohème participant aux courants et modes de son époque, alors que dans celles des ‘années rouges’ domine une volonté d’engagement partisan qui - servi par le style de la mise en scène d’un Piscator - utilise la confrontation entre le jeu sur scène et l’expérience de la réalité des spectateurs, pour atteindre à un maximum d’efficacité dans l'agitation politique. C'est une tendance totalement opposée que mettent en évidence les dernières pièces de Jung, celles qu’il écrivit vers la fin des Années Vingt. Sa résignation politique ne lui permet plus que des expériences formelles relevant uniquement de la technique scénique. Pour ce qui est des thèmes traités, l'auteur ‘retombe’ dans des positions qu’il avait eues avant la guerre. Cela laisse à penser que la perte de l’élan révolutionnaire a eu ici pour conséquence inéluctable la stérilité et la banalité.

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