Wer läutet? Eine Analyse des Anfangs von Thomas Manns Roman Der Erwählte

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1994

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Jochen Berendes, « Wer läutet? Eine Analyse des Anfangs von Thomas Manns Roman Der Erwählte », Recherches Germaniques (documents), ID : 10.3406/reger.1994.1169


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Résumé De Fr

Das in der Erzählforschung oft angeführte erste Kapitel des Erwählten wird unter der Fragestellung betrachtet, wie die gegeneinander abzusetzenden Erzählerfiguren ‘Geist der Erzählung’ und ‘Clemens der Ire’ eingeführt werden. Ein sich verselbständigendes rationales Moment wird dabei kenntlich: die sukzessive Erhellung der sprachlichen und schriftlichen Verfaßtheit des Werks, was gleichzeitig den illusionierenden Charakter des Textes noch stützt. Dieses Zusammenspiel von Entzauberung und neuem Zauber ist dabei lesbar als ein historisches Indiz: die aufgeweckten Medien rebellieren gegen den geschlossenen Rahmen der Gnadenmär, welche somit im Text eine Modernisierung erfährt. Der Anspruch autonomer Kunst wird vorgeführt, indem der Text sich von einem bindenden christlichen Kontext absetzt und sich dabei als würdigen Erben darzustellen vermag. Die Thematisierung des Erzählens rückt die Gnadenmär in die Vergangenheit und weist zugleich im künstlerischen Selbstverständnis ihre anhaltende Bedeutung auf.

Qui sonne les cloches ? Une analyse du début du roman de Thomas Mann Der Erwählte (D) Cet article étudie comment, dans le premier chapitre de Der Erwählte, souvent cité dans les études sur la narration, sont introduits les deux narrateurs, 1’ “Esprit de la narration” et “Clement l’Irlandais”. On peut dégager un moment rationnel et indépendant, l’éclaircissement successif de l’articulation orale et écrite de l’œuvre, ce qui parallèlement souligne le caractère fictionnel du texte. Ce jeu entre désenchantement et nouvel enchantement est perceptible en tant qu’indicé historique : tirés de leur sommeil, les media se rebellent contre le cadre clos de la nouvelle miraculeuse, qui, de ce fait, se trouve modernisée dans le texte. On voit l’art revendiquer son autonomie, dans la mesure où le texte prend ses distances par rapport aux contraintes d’un contexte chrétien tout en étant capable de se présenter comme son digne héritier. La thématisation de la narration situe la nouvelle miraculeuse dans le passé et montre en même temps, dans l’évidence de l’art, la permanence de son importance.

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