Das verdrängte Weibliche in Karl Philipp Moritz' Anton Reiser

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1996

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Ortrud Gutjahr, « Das verdrängte Weibliche in Karl Philipp Moritz' Anton Reiser », Recherches Germaniques (documents), ID : 10.3406/reger.1996.1191


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Résumé De Fr

Verglichen mit den Darstellungen männlicher Lebensläufe in Autobiographien oder Romanen des 18. Jahrhunderts, ist es spezifisches Kennzeichen von Karl Philipp Moritz’ Anton Reiser, daß der Ausgestaltung von Weiblichkeit nur geringer Raum zugebilligt wird. Die Mutter ist dabei Zentralfigur in einem nur schwach besetzten, morbiden Szenario weiblicher Figuren. Durch die Ambivalenzstruktur der familiären Situation, die sich auch in der Lektürepraxis des Protagonisten niederschlagt, kommt es in psychodynamischer Hinsicht zu einer Blockierung in der Herausbildung emotionaler Kompetenz. Anton Reiser sucht Zuflucht in einer symbiotischen Lektürepraxis, bei welcher die Triangulierung durch den Vater und damit die konfliktreiche Lebenswirklichkeit um den Preis der Spaltung der Mutter in einen guten und einen versagenden Anteil abgewehrt werden kann. Durch die Rettung der idealisierten Mutter im Imaginären kann sich Reiser in der Lektüre mit dem Weiblich-Mütterlichen identifizieren, muß aber dadurch auch das Weiblich-Sinnliche abwehren, wie sich dies insbesondere bei seiner Werther-Rezeption offenbart. Die Haltung des Erzählers, der gleich einer rigiden erzählerischen Gewissensinstanz die Phantasietätigkeit der erzählten Figur verurteilt, überlagert die mütterlich assoziierte Form des Romans durch ein väterlich konnotiertes, analytisch-sezierendes Erzählen nach dem Muster des pietistischen Tagebuchs. Dieser verdrängend-überlagernden Form des Erzählens aber ist die Appellstruktur von Karl Philipp Moritz’ autobiographischem Roman eingeschrieben.

Le refoulement de la féminité dans Anton Reiser de Karl Philipp Moritz Si l’on pense à la façon dont sont représentés les destins masculins dans les autobiographies ou les romans du XVIIIe siècle, Anton Reiser de Karl Philipp Moritz se caractérise justement par le peu de place réservé à la féminité. La mère est la figure centrale d’un scénario morbide, qui ne fait intervenir que peu de femmes. La structure ambivalente de la situation familiale, qui se répercute dans les lectures du protagoniste, aboutit à un blocage, si bien qu’Anton Reiser se révèle incapable de développer ses facultés émotionnelles. Il demande à la lecture de créer la symbiose et cherche à échapper à la situation triangulaire née de la présence du père et aux conflits qui en résultent en distinguant chez la mère une image positive et une image négative. L’imagination sauvant une mère idéalisée, dans la lecture Reiser peut s’identifier avec la femme-mère, mais il doit occulter la femme sensuelle, ce qui ressort tout particulièrement de sa lecture de Werther. Le narrateur, qui, tel une sévère instance morale, condamne les fantasmes du héros, superpose à la forme romanesque associée à la mère l’analyse clinique d’une narration associée à la figure du père, selon le modèle des journaux piétistes. Mais c’est dans cette narration qui voile le refoulement qu’est inscrite la structure d’appel du roman autobiographique de K. Ph. Moritz.

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