Masaniello en Allemagne : le droit de résistance de C. Weise au Vormärz. II Rébellion ou Résignation ?

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1996

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Antoinette Fink-Langlois, « Masaniello en Allemagne : le droit de résistance de C. Weise au Vormärz. II Rébellion ou Résignation ? », Recherches Germaniques (documents), ID : 10.3406/reger.1996.1192


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Masaniello in Deutschland. Das Widerstandsrecht von C. Weise zum Vormärz. II. Rebellion oder Resignation? In den hier betrachteten, “Masaniello” und der Neapolitanischen Rebellion vom Jahre 1647 gewidmeten Stücken ist im Vergleich zu C.Weises gleichnamigem Drama von 1632 mancher Wechsel zu registrieren. In der Zeitspanne von der Spätaufklärung bis zu den dreißiger Jahren des 19. Jhs ist zwar das Widerstandsrecht allgemein anerkannt, damit ist aber noch nicht die Rebellion gerechtfertigt. Nebenauswirkungen werden kritisiert, Gewalttaten befürchtet, dem Pöbel mißtraut. Die politischen Aspekte dieser historischen Rebellion werden zum Teil von psychologischen Problemen überlagert, politische Reformen beschränken sich auf Losungen des aufgeklärten Despotismus: von einem “weisen” Regenten erwartet man die Beseitigung von Mißständen, die den Privatmann betreffen, die Willkür der Justiz und die Zensur.

Dans ces nouvelles illustrations de la rébellion napolitaine de 1647 et de son chef Masaniello, certains changements sont sensibles par rapport à la position de C.Weise dans son drame de 1682. Les pièces analysées ici vont de la fin de l’Aufklärung aux années trente du XIXe siècle, celle d’Albrecht ayant été jouée peu avant la Révolution française et celles de Zimmermann et de Fischer dans les années qui suivirent les révoltes de 1830. Mais, à part le fait que maintenant le droit de résistance est admis, la rébellion en tant que telle ne s’en trouve pas pour autant justifiée ; ses effets secondaires sont critiqués, la violence fait peur et la populace suscite la méfiance. Les aspects politiques de ce sujet historique sont en partie occultés par des problèmes psychologiques. Fort curieusement, ces auteurs n’espèrent qu’en la sagesse du Prince et n’attendent qu’une amélioration de la vie privée, la réforme de la justice et la suppression de la censure.

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