L’image du peuple chez Goethe

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1997

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Gonthier-Louis Fink, « L’image du peuple chez Goethe », Recherches Germaniques (documents), ID : 10.3406/reger.1997.1468


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Résumé De Fr

Goethes Bild des Volkes Ausgehend von der Polysemie des Wortes ‘Volk’ und vom Mythos des Volks als Hort der Natur, den Herder Goethe vermittelte, wird in einem ersten Teil das Bild des Volkes in den elsässischen Volksballaden und Goethes Werken des Sturm und Drangs untersucht. Dabei ergibt sich, daß in Analogie zur Polarität der Natur auch das Volk ein Janusgesicht aufweist, auf der einen Seite die hingebungsvolle Mutter, die naturwüchsigen Kinder und das in der Liebe aufgehende Mädchen, auf der anderen die blutrünstigen Bauern. In der Folge wird die labile Haltung der Handwerker als Rückwirkung des jeweiligen politischen Regimes gedeutet. Anläßlich der Auseinandersetzung mit der Französischen Revolution erscheint das naive Volk dann als Opfer durch die Diskrepanz zwischen altruistischem Diskurs und egoistischem Verhalten der Betrüger, bis dann in Hermann und Dorothea der moralische Gegensatz durch den politischen zwischen Egoismus und Republikanismus ergänzt wird. Nach 1820 zeigt Goethe, wie die durch den Maschinismus drohende Arbeitslosigkeit durch Spezialisierung, Unterordnung des Eigenwohls unter das Gemeinwohl und Mobilität, die der Handwerker zwar nicht behoben, doch gemildert werden kann.

Partant de la polysémie du terme de ‘peuple’ et de l’apologie du peuple-nature, G.L.F. étudie d’abord ce mythe transmis à Goethe par Herder. Dans ses œuvres du Sturm und Drang, ce mythe a deux faces, à l’instar de la polarité de la nature. Si la mère dévouée aux siens, les enfants primesautiers et la jeune fille absorbée par l’être aimé en présentent la face positive, les paysans sanguinaires en révolte contre les seigneurs féodaux en montrent l’autre. Dans Egmont, cette opposition fait place à celle de la foule iconoclaste et des artisans. Si ces derniers sont velléitaires, cela vient des différents régimes politiques auxquels ils sont soumis. Lors de la Révolution française Goethe met l’accent sur le décalage entre le discours altruiste et l’attitude égoïste des imposteurs qui dupent le peuple naïf. Dans Hermann et Dorothée cette opposition morale est complétée par l’opposition politique entre égoïsme et républicanisme, représenté par la jeune génération. Après 1820 Goethe envisage les répercussions du machinisme sur la vie des fileuses et des tisserands et propose de pallier le chômage frappant les artisans grâce à la spécialisation, la mobilité et le souci de l’intérêt général, mesures toujours d’actualité.

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