Freuds Konzepte von ,Versprecher‛, ,Trauma‛ und ,Verdrängung‛ als Ausgangspunkte literarischer Verfahren in den Letzten Tagen der Menschheit von Karl Kraus

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2002

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Anne D. Peiter, « Freuds Konzepte von ,Versprecher‛, ,Trauma‛ und ,Verdrängung‛ als Ausgangspunkte literarischer Verfahren in den Letzten Tagen der Menschheit von Karl Kraus », Recherches Germaniques (documents), ID : 10.3406/reger.2002.1257


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Résumé De Fr

Ausgehend von der These, dass in den Letzten Tagen der Menschheit nicht die Realität des Ersten Weltkriegs, sondern eine Vorstellungslosigkeit als Voraussetzung von Krieg im Zentrum steht, der keine Sprachlosigkeit entspricht, wird der Versprecher als ein literarisches Verfahren vorgeführt, mit dem Kraus Gewaltfantasien entlarvt. Das phrasenhafte Sprechen, das Kraus als Abdichtung gegenüber der Realität zitiert, führt auf der Figurenebene zu keiner kathartischen Bewusstwerdung, weil die Verdrängung, anders als bei Freud, nicht auf zutiefst Vertrautes, nämlich ein Trauma, verweist. Mit der Rezeption des Dramas, einer Wahrnehmung zweiten Grades also, schließt Kraus jedoch an Freud an: Als Movens der Satire erweist sich die Hoffnung auf die Überwindung der Vorstellungslosigkeit durch die Vorführung des Fehlens von Traumata. Die letzten Tage der Menschheit können als Wiederholung von Krieg und Tod gelesen werden, durch die das nicht Erfahrene erstmals zum Trauma und dadurch vorstellbar wird.

Les notions freudiennes de ‘lapsus’, ‘traumatisme’ et ‘refoulement’ à l’origine de procédés littéraires dans Les derniers jours de l’humanité de Karl Kraus Partant de la prémisse que Les derniers jours de l’humanité ne traitent pas de la réalité de la Première Guerre mondiale, mais d’un manque d’imagination à l’origine de toute guerre - manque d’imagination que l’on ne saurait confondre avec un simple mutisme -, nous analysons le lapsus comme un procédé littéraire, par lequel Kraus démasque les fantasmes de violence. Le parler emphatique, dénotant dans les citations de Kraus un calfeutrage par rapport à la réalité, ne produit pas chez les personnages une prise de conscience cathartique. Car, dans cette œuvre, le refoulement ne renvoie pas, comme chez Freud, à quelque chose qui nous est profondément familier, à savoir en l’occurrence un traumatisme. Eu égard au processus de réception, qui est en fait une perception au second degré, Kraus finit toutefois par rejoindre la position de Freud. L’espérance d’un dépassement de l’aporie d’imaginaire par la représentation de l'absence de traumatisme se révèle alors être le ressort central de cette satire. Les derniers jours de l’humanité peuvent donc être lus comme une répétition de la guerre et de la mort, où la non-expérience est présentée pour la première fois comme un traumatisme et en devient imaginable.

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