Paul Erman (1764-1851). Un huguenot berlinois à la croisée des chemins

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2004

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Résumé De Fr

Die Frage der Minderheiten stellt sich heute so akut wie noch nie. Der vor etwa dreißig Jahren entstandene Begriff des ,Kulturtransfers’ erlaubt es, die komplexen Vorgänge der Integration und der Beeinflussung besser zu erfassen. Kein Wunder, dass das «Refuge" der Hugenotten in diesem Zusammenhang ausführlich erforscht wurde. Allerdings wurden vor allem die zwei bzw. drei ersten Generationen unter die Lupe genommen. Der vorliegende Artikel handelt von einem Berliner Gelehrten der vierten Generation, der seine Jugend unter Friedrich II. verbrachte und später die Besatzung durch Napoleons Armee und die Befreiungskriege miterlebte. Obwohl er als Sohn eines hoch angesehenen Predigers der französischen Kolonie selber Prediger werden sollte, schlug er, ohne mit der Kolonie zu brechen, ganz andere Wege ein: Er wurde ein angesehener Physiker und Anhänger der Kantschen Philosophie, was ihm erlaubte, einerseits viele Kontakte außerhalb der hugenottischen Kreise zu knüpfen und andererseits durch seinen Unterricht am «Collège français" die junge Generation zu beeinflussen. Außerdem hatte er vielfältige Beziehungen zum emanzipierten Judentum, insbesondere zur Familie des reichen Bankiers Daniel Itzig, dessen Enkelin zu seiner Frau wurde. Dies führt dazu, sich die Frage nach den Beziehungen von Minderheiten untereinander zu stellen. Vorerst wird aber hier die Person Paul Ermans in seinen unterschiedlichen Schattierungen dargestellt, in der Erwartung späterer Forschungsergebnisse.

La question des minorités, de leurs difficultés d’intégration et de leurs relations avec les populations majoritaires est aujourd’hui plus que jamais d’actualité. La notion de ‘transfert culturel’, apparue il y a une trentaine d’années, a permis de mieux explorer la complexité des processus d’intégration et d’influences réciproques. Dans ce cadre, l’étude du Refuge huguenot a focalisé l’intérêt, mais on a essentiellement écrit sur les deux ou trois premières générations. Cet article est consacré à un personnage berlinois de la quatrième génération, dont la jeunesse s’est déroulée sous Frédéric II, et qui a connu l’occupation napoléonienne et les guerres de libération. Fils d’un pasteur huguenot prestigieux, destiné à la carrière ecclésiastique, il a choisi des chemins originaux : sans rompre avec son milieu d’origine, il devient un physicien estimé, adepte de la philosophie de Kant, ce qui le conduit à de nombreux contacts hors de la Colonie ; professeur au Collège français, il ouvre la jeune génération huguenote à des influences nouvelles. Par ailleurs, il fréquente les milieux juifs émancipés, en particulier la famille du célèbre banquier Daniel Itzig, dans laquelle il prendra femme ; cela incite à élargir la problématique à la question des relations des minorités entre elles, des représentations et des attentes mutuelles. Cet article se propose de camper le personnage dans ses divers aspects en attendant la présentation plus approfondie des travaux en cours.

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