Mouvements de jeunesse et Reformpädagogik : proximités, influences, divergences

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2009

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Jean Laplénie, « Mouvements de jeunesse et Reformpädagogik : proximités, influences, divergences », Recherches Germaniques (documents), ID : 10.3406/reger.2009.1373


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Résumé De Fr

Jugendbewegung und Pädagogische Bewegung: Verwandtschaften, gegenseitige Einflüsse, Dissens. Jugendbewegung und Pädagogische Bewegung lassen sich in ihren quasi gleichzeitigen Anfangsphasen als Zwillingsbewegungen betrachten. Beide gehen nämlich aus vergleichbaren Reflexionen über das Werden der Kultur und der Gesellschaft um die Jahrhundertwende hervor; beide zögern aber auch mit der Anerkennung, daß sie der Kulturkritik und der Lebensreformbewegungen verpflichtet sind. Obwohl ihre Kernfragen, etwa über Gemeinschaftsleben und „Führertum“, nahe verwandt sind, so werden doch beide Bewegungen erst unmittelbar vor dem Ersten Weltkrieg für gegenseitige Einflüsse durchlässig. Der dadurch entstehende Gedankenaustausch ist aber von Missverständnis und Dissens geprägt. Um 1913 stößt Gustav Wynekens Idee von der „Wiedergeburt der Schule aus dem Geiste der Jugend“ meistens auf starken Widerstand, denn die damit erstrebte „Jugendkultur“ sollte nicht spontan in der Jugend, sondern unter der Führung von Erwachsenen entstehen. Als die aus der Freideutschen Jugend stammenden Pädagogen des Wende-Kreises ab 1918 deren Erbe aufzugreifen und zu radikalisieren versuchten, steht ihre Arbeit nicht mehr im Einklang mit den neuen Richtungen, die in der Bündischen Jugend vertreten sind.

Pédagogie réformée et mouvements de jeunesse peuvent être vus à leurs débuts presque concomitants comme des mouvements jumeaux, tous deux issus des mêmes interrogations sur le devenir de la culture et de la société à la fin du XIXe siècle, tous deux reconnaissant à peine leur dette envers la Kulturkritik et la «réforme de la vie». Si leurs problématiques centrales – concernant l’organisation communautaire et la place de l’autorité – sont très proches, il faut attendre l’immédiat avant-guerre pour que les deux mouvements se montrent poreux l’un à l’autre. Mais ces échanges sont marqués par des malentendus et des dissensions. Aux alentours de 1913, le projet de Gustav Wyneken de faire renaître l’école de l’esprit de la jeunesse, en guidant celle-ci sur le chemin d’une «culture juvénile», se heurte à une forte résistance ; en 1918, lorsque les pédagogues du cercle Wende (le «tournant»), issus des mouvements de jeunesse d’avant-guerre, tentent de récupérer et de radicaliser cet héritage, leur projet porte déjà à faux avec les nouvelles orientations représentées par la jeunesse bündisch.

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