Les jeunes filles et le mouvement juvéniliste

Résumé De Fr

Mädchen in der Jugendbewegung. Trotz seines reformerischen und innovativen Ansatzes räumte die Jugendbewegung den Mädchen nicht die Rolle von Mitgestalterinnen ein, sondern meistens nur die von Statisten. Da ihre Teilnahme als Problem empfunden wurde (die „Mädchenfrage“), reagierten manche auf ihre Marginalisierung durch eine radikale Abwendung von den Jungengruppen. Dieser Beitrag versucht die Entwicklung der Mädchenfrage nachzuzeichnen, von den anfänglichen Vorstellungen der Koedukation, über die Zwischenstufe der Kamaraderie bis zum Ideal der „heiligen Insel“.

Le mouvement juvéniliste, réformiste dans sa pensée et innovant dans ses pratiques, ne considérait pas les jeunes filles comme un élément structurant. Si le mouvement de la jeunesse allemande ne fut pas, loin s’en faut, exclusivement masculin, la participation des filles fut perçue comme problème ; elles furent périodiquement reléguées au rôle de figurantes, voire rejetées, et finalement contraintes à créer leurs propres associations. L’article étudie comment les filles cherchent à s’insérer dans un mouvement qui semble penser la jeunesse au masculin. L’étude porte en particulier sur la part de la mixité, la place et le rôle de la camaraderie comme modèle de coexistence dans les groupes, et l’apport féminin aux principes et aux pratiques de l’ensemble polymorphe que constitue la Jugendbewegung.