1987
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Fabrice Hatem, « « Les biens d'équipement professionnels en France : une compétitivité médiocre » », Revue d'économie industrielle (documents), ID : 10.3406/rei.1987.1268
L'industrie française des biens d'équipement est-elle aujourd'hui en mesure d'offrir les produits et les services qui lui permettront d'accroître ou de simplement maintenir ses parts de marché, tant en France que sur les marchés internationaux ? Rien n'est moins sûr. Certes, l'héritage du passé est loin d'être négatif. Avec un taux de croissance de près de 3 % l'an entre 1973 et 1985, notre industrie d'équipement n'a pas connu, globalement, le déclin tant évoqué aujourd'hui pour l'ensemble de l'économie française. Mais les chances de nos industries pour l'avenir sont aujourd'hui incertaines : le tassement des grands programmes publics, en France comme dans les pays en développement affaiblit l'un de leurs principaux atouts, tandis que se révèlent de graves lacunes structurelles. L'adaptation aux nouvelles règles du jeu industriel, caractérisés à la fois par la mondialisation et la fragmentation des marchés, se fera-t-elle avec une rapidité suffisante pour empêcher, dans des pans entiers de notre industrie d'équipement, une perte d'autonomie par rapport à des concurrents plus puissants et mieux implantés sur les marchés internationaux ? L'industrie française des biens d'équipement est-elle aujourd'hui en mesure d'offrir les produits et les services qui lui permettront d'accroître ou de simplement maintenir ses parts de marché, tant en France que sur les marchés internationaux ? Rien n'est moins sûr. Certes, l'héritage du passé est loin d'être négatif. Avec un taux de croissance de près de 3 % l'an entre 1973 et 1985, notre industrie d'équipement n'a pas connu, globalement, le déclin tant évoqué aujourd'hui pour l'ensemble de l'économie française. Mais les chances de nos industries pour l'avenir sont aujourd'hui incertaines : le tassement des grands programmes publics, en France comme dans les pays en développement affaiblit l'un de leurs principaux atouts, tandis que se révèlent de graves lacunes structurelles. L'adaptation aux nouvelles règles du jeu industriel, caractérisés à la fois par la mondialisation et la fragmentation des marchés, se fera-t-elle avec une rapidité suffisante pour empêcher, dans des pans entiers de notre industrie d'équipement, une perte d'autonomie par rapport à des concurrents plus puissants et mieux implantés sur les marchés internationaux ?