1994
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Roberto GRANDINETTI et al., « Sunk internationalisation : small firms and global knowledge », Revue d'économie industrielle, ID : 10.3406/rei.1994.1521
Ce papier aborde tout d'abord les raisons pour lesquelles les petites et moyennes entreprises sont absentes des théories des relations internationales. Cette absence n'est pas due au hasard et renvoie fondamentalement à l'attitude particulière des théories traditionnelles envers la PME. Selon ces approches, la firme est isolée de son système de relations et par conséquent du système de division du travail dans lequel elle s'inscrit. Les conditions nécessaires à la construction d'une théorie générale, applicable à la fois aux grandes et aux petites entreprises, sont alors définies. Dans cet esprit, les auteurs considèrent qu'une théorie générale de l'internationalisation des firmes doit s'appuyer sur la division du travail, des connaissances et des modes d'apprentissages entre les divers environnements nationaux et culturels. Petites et grandes entreprises contribuent de diverses manières à cette division. La dernière partie de l'article synthétise les enseignements que la théorie peut retirer des pratiques des PME dynamiques sur les marchés internationaux.