Quelles dynamiques dans le domaine des activités informationnelles ?

Résumé En Fr

Information activities are growing fast, and even exploding. Can one thus speak of the dynamics of the market for such products? These products being of a particular kind, their characteristics and the implications of such characteristics must first be assessed. Of course these products are exchanged between suppliers and users, but what are these products, what are their prices (which are rapidly increasing), what are the price-quality relationships ? What do the markets for such products consist of, what kind of incentives and co-ordination roles are they playing ? This being said, what kinds of market dynamics are involved ? How are such dynamics being build and gaining momentum ? As a matter of fact, even while such dynamics do exist, they are rather weak and insufficient, compared to what would be required and to what would likely be possible. The analogy with the exchange of goods makes it difficult, or even impossible, to understand the radical difference of those information products and to look for other, market or non-market, mechanisms, which would be more adapted to their specificity.

Les activités informationnelles sont en expansion très fondamentale et, pourrait-on dire, en ébullition. Peut-on pour autant parler de dynamique des marchés sur lesquels leurs produits sont échangés? S'agissant de « produits » aux caractéristiques assez particulières, il faut commencer par s'interroger sur ces caractéristiques et leurs implications. Si les « produits » s'échangent entre des offreurs et des demandeurs, que sont réellement ces produits, que sont les prix (fondamentalement à la hausse), que sont les rapports qualité-prix? En quoi consistent les marchés, quels rôles d'incitation et de coordination arrivent-ils à jouer? Ceci étant précisé, de quelles dynamiques de marché peut-il s'agir? Comment peuvent-elles prendre corps et se développer? En réalité, si de telles dynamiques ne sont pas absentes, elles demeurent faibles et très insuffisantes par rapport à ce qui serait nécessaire et par rapport à ce qui serait sans doute possible. L'analogie supposée avec les échanges de biens empêche de voir la différence irréductible de ces « produits » et de chercher à concevoir et mettre en place des mécanismes de marché ou autres qui seraient plus adaptés.