L'immigration marocaine dans la communauté autonome de Madrid

Fiche du document

Date

1993

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Pablo PUMARES FERNANDEZ, « L'immigration marocaine dans la communauté autonome de Madrid », Revue Européenne des Migrations Internationales, ID : 10.3406/remi.1993.1046


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr Es

The Moroccan immigration in the independent community of Madrid Pablo PUMARES FERNANDEZ Since the beginning of the 80s Spain has become a country of immigration. In Madrid, without reaching the same level of other big European cities, the foreign presence has become appreciable. Despite a restrictive legislation, some national groups are knowing a fast growth: this is the case of the moroccan population, coming mainly from the former Spanish protectorate. It is a late immigration, largely an immigration of men though the families are becoming more and more numerous and even if, in a more limited way, we can observe an autonomous immigration of women (young graduated women, widows or divorcees with children and also married women who precede the rest of the family). For the women the employment is easy : they work almost exclusively in services, a field where the demand prevails over the supply. The men have more difficulty in finding stable work: they are salesmen, workers in the building-trade, farm-labourers or they work in services. For both men and women, it is more often than not, a precarious job, « black work ». In Madrid the Moroccans have settled down more often than not, at the fringes of the well-off quarters to the west of the town, near their working place. They live in rural uncomfortable houses or in scattered shanties or houses forming small enclaves in the urban space.

L'immigration marocaine dans la communauté autonome de Madrid Pablo PUMARES FERNANDEZ Depuis le début des années 80, l'Espagne est devenue un pays d'immigration. A Madrid, sans atteindre un niveau comparable à celui des autres grandes villes européennes, la présence étrangère est devenue appréciable. Malgré la mise en place d'une législation restrictive, certains groupes nationaux connaissent un accroissement rapide : c'est le cas de la population marocaine, majoritairement originaire de l'ancien protectorat espagnol. Il s'agit d'une immigration récente, en grande partie masculine même si les familles sont de plus en plus nombreuses, et si, de façon encore plus limitée, on observe une immigration féminine autonome (jeunes diplômées, veuves ou divorcées avec des enfants et même femmes mariées précédant le reste de la famille). L'emploi des femmes est facile : elles travaillent presque exclusivement dans les services domestiques, secteur où la demande l'emporte sur l'offre. Les hommes ont plus de difficultés à trouver un emploi stable : ils sont vendeurs, ouvriers dans le bâtiment, ouvriers agricoles ou s'emploient dans les services. Pour les deux sexes, il s'agit le plus souvent d'un emploi précaire, « au noir ». A Madrid, les Marocains se sont installés le plus souvent aux marges des quartiers aisés de l'Ouest de la ville, près de leurs lieux de travail. Ils habitent des maisons rurales inconfortables ou des baraques dispersées ou formant de petites enclaves dans l'espace urbain.

La inmigración marroqui en la comunidad de Madrid Pablo PUMARES FERNANDEZ Desde los principios de de los años 80, España pasa a ser a país de inmigración. En Madrid, sin alcanzar el nivel de las otras grandes ciudades europeas, la presencia extranjera empieza a adquirir unas dimensiones apreciables. A pesar de leyes restrictivas, ciertos grupos nacionales han crecido mucho ; es el caso de la población marro- quí, originaria en mayoría del antiguo protectorado español. Se trata de une inmigración reciente, con un fuerte predominio de hombres, aunque el numero de familias conoce un incremento importante, y se nota tambien una inmigración feminina aútonoma (jovenes con diplomas, viudas y divorciadas con niños, e incluso mujeres casadas que preceden al resto de su familia). El empleo de las mujeres es facil : trabajan casi exclusivamente en el servicio domestico, sector donde la demanda supera la oferta. Los hombres tienen mas dificultades para encontrar un empleo estable : trabajan como vendedores, obreros en la construcción, peones en la agricultura o se emplean en los servicios. Para ambos sexos, el empleo pertenece generalmente a la economía submergida. En Madrid, los marroquís se han asentado sobretodo en las márgenes de los barrios de las clases superiores y medias del oeste de la ciudad, cerca de sus empleos. Viven en casas rurales sin comodidades o en chabolas, que pueden formar islotes enclavados en el espacio urbano.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en