Approches récentes de l'Afrique Byzantine

Fiche du document

Date

1983

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.


Sujets proches Fr

échanges

Citer ce document

Paul-Albert Février, « Approches récentes de l'Afrique Byzantine », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, ID : 10.3406/remmm.1983.1980


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Three recent works by Denys Pringle, Jean Lassus and Jean Durliat lead one to reconsider, using archeological documentation — monuments and inscriptions — the conclusions that were reached at the end of the last century, by Charles Diehl. Among the problems that are raised, there is firstly the question of the Byzantine fortresses and enclosures of more or less great size that included large inhabited quarters under the Early Roman Empire : what can one infer from them regarding the history of the town, its topography and its institutions ? Moreover, the places of worship of the 5th and 6th, and even 7th, centuries are more and more well-known, and through the constructions or embellishments a history of exchanges with other parts of the Mediterranean is outlined. In the same way, the analysis of pottery found in various coastal sites, compels one to ponder the extent of these relations. All these elements lead one to perceive more clearly that the town of the Maghrib in the Byzantine era did not perhaps experience the deep recession which was often too easily imagined.

Trois travaux récents de Denys Pringle, Jean Lassus et Jean Durliat invitent à revoir, à partir de la documentation archéologique — monuments et inscriptions — les conclusions auxquelles était parvenu, à la fin du siècle dernier, Charles Diehl. Parmi les problèmes soulevés, il y a d'abord celui des forteresses byzantines et des enceintes de plus ou moins grande ampleur qui ont inclus de larges quartiers habités sous le Haut-Empire : que peut-on en tirer pour l'histoire de la ville, de sa topographie comme des institutions ? Par ailleurs, sont de mieux en mieux connus les lieux de culte des Ve - VIe voire VIIe siècles et à travers les constructions ou embellissements s'esquisse une histoire des échanges avec le reste de la Méditerranée. L'analyse de céramiques trouvées en divers sites du littoral force, de la même façon, à s'interroger sur l'ampleur de ces relations. Autant de pistes qui incitent à mieux percevoir que la ville du Maghreb à l'époque byzantine ne connaît peut-être pas la profonde récession que l'on imagine trop aisément.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en