Le débat sur la télégraphie publique aux Etats-Unis

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1999

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Richard R. John et al., « Le débat sur la télégraphie publique aux Etats-Unis », Réseaux. Communication - Technologie - Société, ID : 10.3406/reso.1999.2129


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Résumé En Fr

Whereas in Europe the public authorities were quick to take control of the telegraph, in the U.S. it remained private for a long time. Convinced that the reasons were political rather than economic or cultural, the author examines the long debate (1866-1910) between lobbyists from Western Union - which had the de facto monopoly in this domain and rich businessmen for its customers - and a small group of reformers struggling for free access to the telegraph. Apart from intermediate and often highly innovative solutions which proposed the extension of the service without excessive public spending, the main obstacle to nationalization was the fear of corruption related to a system of partisan nominations and dismissals of Federal employees. This campaign around a public service telegraph laid the foundations for subsequent debates on telephony, in which the reformers' main idea was to be used in the early twentieth century by Theodore Vail, president of AT&T.

Alors qu'en Europe, la télégraphie passa rapidement sous le contrôle des pouvoirs publics, elle demeura longtemps privée aux Etats-Unis. Convaincu que les raisons en furent davantage politiques qu'économiques ou culturelles, l'auteur retrace le long débat qui - de 1866 à 1910 - opposa aux lobbyistes de la Western Union, détentrice d'un monopole de fait, et dont les principaux clients étaient de riches hommes d'affaires, un petit groupe de réformateur désireux de rendre le télégraphe accessible à tous. Indépendamment des solutions intermédiaires, souvent très novatrices, proposées pour étendre le service tout en ménageant les deniers publics, le principal obstacle à une nationalisation fut alors le spectre de la corruption, lié au système de nominations et de licenciements partisans des fonctionnaires fédéraux. Cette campagne autour d'un télégraphe de service public prépara en tout cas les débats ultérieurs sur la téléphonie, et l'idée centrale des réformateurs allait être reprise dès le début du XXe siècle par Theodore Vail, le président d'AT&T.

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