Vom Rhein bis zum Kongo. Französisch-deutsche Wirtschaftsprojekte und Politik in Afrika 1950-1959

Résumé En Fr

The French governments of the 1950s considered the African territories as a sort of economic Hinterland which, however, demanded immense efforts of development to become profitable. Quite soon, their own limited resources made it clear that foreign capital was needed. First, the mineral resources in Northern Africa, and then industrial and agricultural projects in Western and Equatorial Africa attracted interest. German business circles remained sceptical. Only from 1954/55 onwards did they seriously consider participation on a larger scale. An even greater involvement was prevented by internal resistance on the French side as well as by growing uncertainty regarding the political framework. The hesitant move towards an economic opening nevertheless represented the first stage as well as the condition for the association of the French and Belgian Territories with the European Economic Community, confirmed in 1957 by the Treaties of Rome.

Les gouvernements français des années cinquante voyaient dans les territoires africains une sorte de hinterland économique qui nécessitait toutefois d’immenses efforts de développement pour devenir productif. Les moyens propres étant limités, l'idée fut très tôt suggérée de faire appel au capital étranger pour accomplir cette tâche. L’intérêt se porta tout d’abord sur les richesses du sous-sol de l’Afrique du Nord, puis également sur des projets industriels et agricoles en Afrique occidentale et équatoriale. L’industrie allemande demeurait quelque peu sceptique. Pourtant elle envisagea sérieusement de participer aux différents projets à partir de 1954/55. Les résistances internes du côté français, ainsi que les conditions politiques générales qui devenaient de plus en plus incertaines, empêchèrent un plus grand engagement. L’ouverture économique ainsi amorcée fut cependant une étape préalable et une condition à l’association des territoires coloniaux français et belges à la CEE, telle qu’elle était prévue en 1957 par les traités de Rome.