Bilinguisme et coopération transfrontalière dans le Rhin supérieur

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2001

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Birte Wassenberg, « Bilinguisme et coopération transfrontalière dans le Rhin supérieur », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10.3406/reval.2001.5651


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Résumé De Fr

Die linguistische Eigenheit des Elsasses besteht darin, daß wegen wiederholter Annexionen heute drei Sprachen in dieser Region koexistieren : Französich, Hochdeutsch und die elsäßische Mundart. Dies hat dazu geführt, daß die Zweisprachigkeit ein sehr heikles und umstrittenes Thema ist. Die Förderung der deutsch-französichen Zweisprachigkeit, so wie sie schon lange im Elsaß besteht, hat eine doppelte Zielsetzung. Einerseits soll das Hochdeutsch dazu beitragen, den elsässischen Dialekt zu schützen, der bei den jüngeren Generationen dazu neigt, in Vergessenheit zu geraten. Anderseits gilt die Zweisprachigkeit als Katalysator für die deutsch-französich-schweizerische grenzüberschreitende Zusammenarbeit und für die europäische Integration. Dies bezeugen die zahlreichen grenzüberschreitenden Projekte, die seit der Gründung der Gemeinschaftsinitiative INTERREG im Jahre 1989 ins Leben gerufen wurden. Während sich das Elsaß jedoch schon seit langem um das Lernen der deutschen Sprache bemüht, haben die deutschen und französischen Partner am Oberrhein erst zögerlich die Zweisprachigkeit zu einer Priorität der grenzüberschreitenden Zusammenarbeit gemacht. Die elsässische Seite klagt deshalb häufig darüber, daß die grenzüberschreitende linguistische Zusammenarbeit zu einseitig ist.

De par son histoire mouvementée, l’Alsace vit une situation linguistique complexe : les annexions répétées ont amené progressivement à une cohabitation forcée du français, du «hochdeutsch» et de l’alsacien, faisant du bilinguisme (français-alsacien et français-allemand) une question extrêmement sensible et controversée. La promotion du bilinguisme français-allemand telle qu’on la connaît en Alsace depuis de nombreuses années poursuit deux objectifs parallèles : il s’agit d’une part de sauvegarder, par le biais de l’allemand standard, le dialecte alsacien, de moins en moins pratiqué par les jeunes générations. D’autre part, certains voient dans le bilinguisme un formidable catalyseur de la coopération transfrontalière franco-germano-suisse et de la construction européenne. Il suffit pour s’en convaincre de constater le nombre croissant de projets transfrontaliers qui voient le jour depuis la création de l’initiative communautaire INTERREG en 1989. Si l’Alsace s’efforce de promouvoir depuis longtemps l’apprentissage de l’allemand, ses partenaires allemands et suisses du Rhin supérieur n’ont fait du bilinguisme que plus tardivement une priorité de la coopération transfrontalière. Ainsi, côté alsacien, on déplore souvent que la coopération transfrontalière se fait linguistiquement à sens unique.

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