Kampf um Geschichtsbilder. «1968» in Deutschland

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2003

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Ulrich Pfeil, « Kampf um Geschichtsbilder. «1968» in Deutschland », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10.3406/reval.2003.5747


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Résumé De Fr

Geschichtspolitische Debatten als Handlungs- und Politikfeld, das verschiedene Akteure mit spezifischen Interessen befrachteten und politisch nutzen wollten, um mobilisierende, politisierende oder legitimierende Wirkungen in der politischen Auseinandersetzung zu bewirken, haben in Deutschland Politik, Feuilleton und Zeitgeschichte in regelmäßigen Abständen nach 1945 bestimmt. Dies galt auch für die Diskussion um die 68-Vergangenheit von Bundesaußenmmister Joschka Fischer Anfang 2001, in der es vor allem um den Platz von «1958» in der deutschen Nachkriegsgeschichte ging. Intoleranz bis hin zur physischen Gewalt, Verachtung der demokratischen und rechtstaatlichen Institutionen und die terroristischen Ausläufer der Protestbewegung konkurrieren bei dieser Frage mit den umfassenden Liberalisierungsprozessen der Lebensverhältnisse, auf die Protagonisten von 1968 Anspruch erheben und die zu ihrem bleibenden Verdienst zählen.

Les débats politico-historiographiques comme champ d’action et de politique, depuis 1945, sont régulièrement revenus sur le devant de la scène politique, intellectuelle et scientifique en Allemagne. Car nombre d’acteurs chargent ces questions d’intérêts spécifiques et entendent les utiliser à des fins de mobilisation, de politisation ou de légitimation. Ce fut le cas au début de 2001 avec la controverse autour du passé du ministre fédéral des Affaires étrangères, Joschka Fischer, et de son rôle lors des événements de 1968. Il s’agissait avant tout de déterminer la place de «1968» dans l’Allemagne d’après-guerre : intolérance allant jusqu’à l’usage de la violence physique, mépris des institutions démocratiques et légales, dérives terroristes du mouvement de protestation et/ou processus global de libéralisation de la société, revendiqué par les protagonistes de 1968 et qu’il faut mettre à leur acquis.

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