Les usages politiques du passé de la mémoire «sudète»

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2005

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Christian Jacques, « Les usages politiques du passé de la mémoire «sudète» », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10.3406/reval.2005.5836


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Résumé De Fr

Das Verschwinden der bipolaren Weltordnung, wie sie nach dem Zweiten Weltkrieg entstanden war, führte nach 1989 in den verschiedenen europäischen Gesellschaften dazu, sich neu mit der eigenen Vergangenheit auseinander zu setzen. Besondere Bedeutung erlangte in diesem Kontext die Debatte um die sog. „Sudetenfrage“ und um die Vertreibung von rund zwei Millionen Deutschen aus der Tschechoslowakei, welche die „Benes Dekrete“ de facto abgesegnet hatten. Die 1950 gegründete Sudetendeutsche Landsmannschaft bleibt bis heute einer der wichtigsten Akteure dieser Diskussion. Der Artikel thematisiert das Verhältnis der Verantwortlichen der Organisation zur Vergangenheit. Die Analyse der Brüche und Kontinuitäten eines Diskurses, den man bis zum Anfang des 20. Jahrhunderts zurückverfolgen kann, wirft Fragen auf zur Beziehung von Geschichte – als Interpretation der Vergangenheit – und Politik.

La disparition en 1989 de l’ordre mondial bipolaire mis en place après la Seconde Guerre mondiale a amené les différentes sociétés européennes à se réinterroger sur leur passé. Le débat autour de ce qu’il est convenu d’appeler «la question sudète» et les discussions autour de l’expulsion des Allemands de Tchécoslovaquie (environ deux millions de personnes) qu’entérinèrent de fait les décrets présidentiels dits décrets Benes ont repris dans ce contexte une signification toute particulière. Créée en 1950, la Sudetenlandsmannschaft (association de réfugiés sudètes) reste jusqu’à ce jour un des acteurs principaux de ce débat. Le rapport au passé des responsables de cette organisation ainsi que les modes de mobilisation de la «mémoire sudète» constitue l’objet de cet article. L’analyse des ruptures et continuités d’un discours dont il est possible de faire remonter les origines à l’aube du XXe siècle interroge défait la relation entretenue entre l’histoire, en tant qu’interprétation du passé, et la politique.

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