Emil Hauptmann, maître d’école alsacien et pédagogue national-socialiste

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2006

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Jean-Pierre Hirsch, « Emil Hauptmann, maître d’école alsacien et pédagogue national-socialiste », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10.3406/reval.2006.5877


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Résumé De Fr

Emil Hauptmann erlebte zuerst die Karriere eines begabten, ehrgeizigen und armen Dorfschustersohnes : das Lehrerseminar, die ländliche einklassige Volksschule als Lehrer, die Ernennung an eine Straßburger Mittelschule, die Veröffentlichung didaktischer Aufsätze im Sinne der Reformpädagogik, die Ernennung zu Rektor und bald zu Kreisschulinspektor. Ebenso wie manche Pädagogen, die während des Krieges ihre Feder für das „Durchhalten“ einsetzten, musste ersieh 1919 jenseits des Rheines eine neue Heimat ersuchen. Seine Didaktik der Erdkunde, sowie die Reformpädagogik, schenkte der Lebenskraft mehr Wert als der Vernunft : vom Anfang an stellt sich sein elsaß-lothringischer Heimatsgedanke im Rahmen des Imperialismus und des Welthandelskrieges. Nach dem Erlebnis der Niederlage und der Revolution setzte er in der Schule die Volkseinheit als vorran¬ giges Ziel. Vom Gemeinschaftsbegriff, der als Hauptideal der Reformpädagogik galt, lehnte erden Universalismus ab : so wurde er als ein Vorläufer der nationalsozialistischer Pädagogie erkannt.

Emil Hauptmann suivit le cursus d’un fils du peuple doué et ambitieux : l’école normale, l’enseignement en classe unique à la campagne, la nomination à Strasbourg en Mittelschule, la publication de réflexions pédagogiques qui vont dans le sens de la Reformpädagogik, la promotion comme conseiller pédagogique, puis comme inspecteur primaire. Comme tous ses collègues qui ont mis leur plume de pédagogue au service de l’effort de guerre, il se retrouve en Allemagne. Sa didactique de la géographie est, à l’image du mouvement de réforme, anti intellectualiste, vitaliste ; mais chez lui la Heimat alsacienne-lorraine, s’inscrit immédiatement dans le cadre de l’impérialisme et de la guerre commerciale. Avec l’expérience de la défaite et de la révolution, il assigne comme priorité à l’école la recherche de l’unité du peuple. Tout en reprenant le concept de «Gemeinschaft» qui est au cœur de la Reformpädagogik, il en refuse l’idéologie universaliste ; il passe ainsi pour l’un des précurseurs de la pédagogie nazie.

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