Les Occidentaux et l’Allemagne durant l’entre-deux-guerres

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2006

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Georges-Henri Soutou, « Les Occidentaux et l’Allemagne durant l’entre-deux-guerres », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10.3406/reval.2006.5882


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Résumé En Fr

The main factor was the fact that the Versailles Treaty was conceived in a dynamic way, making up to a point its very revision possible. It was actually shaped around that possibility for revision. On top ofthat the United States, immediately, and Great-Britain, as soon as the summer of 1921, no longer supported the French policy of “strict execution” of the Treaty. And the “Spirit of Locarno” rested largely on the assumption that a limited revision would calm the situation in Europe. Beyond that, the differences among the Western countries, and their bad conscience about the notion, in fact quite questionable, of self-determination, could only strengthen Hitler in his resolve. Lastly the success of the Treaty would have required the democratization of Europe and Germany. But generally speaking, apart from the period between Locarno and the conference in The Hague in 1929, the policy which was pursued did nothing to encourage democracy in Germany.

Le point de départ est que le traité de Versailles était un texte dynamique, qui d'une certaine façon rendait possible sa propre révision, qui était même construit autour de cette possibilité de révision. En outre les Alliés, tout de suite en ce qui concerne les Etats-Unis, dès l’été 1921 en ce qui concerne l’Angleterre, ne sont plus sur la position française de «stricte exécution» du Traité. D’autre part l'«esprit de Locarno» reposait largement sur l’idée qu ’une révision limitée du Traité stabiliserait la situation en Europe. En outre les divisions et l’attitude générale des Occidentaux et leur mauvaise conscience autour de la notion si discutable de droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ne pouvaient que conforter Hitler dans ses projets. Enfin la réussite du Traité aurait supposé la démocratisation de l’Europe et de l’Allemagne. Mais en général, sauf entre Locarno et la conférence de La Haye en 1929, la politique suivie n’était pas faite pour conforter la démocratie en Allemagne.

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