Les relations politiques entre la France et la Bavière (1945-1949)

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2006

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Corine Defrance, « Les relations politiques entre la France et la Bavière (1945-1949) », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10.3406/reval.2006.5899


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Résumé De Fr

Nach dem Ende des Zweiten Weltkriegs wurden die Verbindungen zwischen Frankreich und dem in der amerikanischen Besatzungszone liegenden Bayern schnell wieder aufgenommen. Die bayerisch-französischen Beziehungen waren nur beiläufig von der französischen Besatzungspolitik (Umgebung von Lindau, Pfalz) jedoch in erheblichem Maße von der Frage des zukünftigen Deutschland betroffen. Beide Seiten wünschten ein möglichst dezentrales und föderales Deutschland. Doch infolge der zunehmenden Antagonismen zwischen den Blöcken im Zuge des sich herausbildenden kalten Krieges war die französische Regierung zunehmend bemüht, sich auf die Linie der beiden anderen Westalliierten zu begeben. In München wurde diese Haltung als Verrat empfunden. Nachdem sie in erheblichem Maße auf Veränderungen gedrungen hatten, um die Kompetenzen der Länder zu sichern, lehnten die bayerischen Vertreter aber schließlich das Grundgesetz ab, das nichtsdestotrotz von den drei Westmächten abgesegnet wurde. Diese Ablehnung von bayerischer Seite war jedoch in erster Linie symbolischer Natur, hatte Bayern doch im Vorfeld bereits angekündigt, daß es das Grundgesetz auch anerkenne, wenn es nur von 2/3 der Länder verabschiedet werde. So waren die politischen Spannungen zwischen München und Paris nur vorläufig. In der Folge war in der Tat zu beobachten, wie sich die kulturellen Verbindungen immer enger gestalteten. Der triumphale Besuch von Charles de Gaulle in der bayerischen Landeshauptstadt im September 1962 war daher auch ein gewichtiges Zeichen für den Fortbestand der „privilegierten Beziehungen“ zwischen Frankreich und Bayern.

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, les liens furent rapidement renoués entre ta France et la Bavière, située en zone américaine d’occupation. Les relations franco-bavaroises ressortaient marginalement de la politique d’occupation (cercle de Lindau et Palatinat) et, fondamentalement, de la question de la future organisation politique de l’Allemagne. Les deux parties souhaitaient une Allemagne aussi décentralisée (confédérale) que possible. Cependant, en raison de l’antagonisme croissant entre les blocs, le gouvernement français devint plus soucieux de préserver le front commun avec ses alliés occidentaux, inclinant davantage au compromis. A Munich, cette évolution fut ressentie comme une trahison. Après l’avoir considérablement amendé pour préserver les compétences des Länder, les représentants bavarois rejetèrent finalement le texte de la Loi fondamentale, validé par les trois Occidentaux. Mais ce rejet était avant tout symbolique, puisque la Bavière annonça par avance qu ’elle reconnaîtrait la validité d’un Grundgesetz approuvé par deux tiers au moins des Länder. Ces tensions politiques furent seulement passagères, alors que les liens culturels s'intensifiaient. La visite triomphale du général de Gaulle à Munich en septembre 1962 devait témoigner de la persistance des «relations privilégiées» franco-bavaroises.

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