Les missions de la France Libre en Union soviétique et les «Malgré-nous» (1942-1944)

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2007

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Résumé De Fr

Der Artikel analysiert das Interesse, das das „Freie Frankreic“ dem Schicksal jener Elsässer und Lothringer entgegenbrachte, die von der Wehrmacht zwangsverpflichtet wurden und in sowjetische Kriegsgefangenschaft gerieten. Das Problem der Malgré-nous stellte sich seit dem Jahresbeginn 1943. Anfänglich weigerte sich das sowjetische Außenministerium, diese Personengruppe anders zu behandeln als die anderen deutschen Kriegsgefangenen. Die beiden Vertretungen des „Freien Frankreichs“ in der UdSSR – die „diplomatische Delegation“ (mit Garreau und Schmittlein) und die „Militärmission“ (mit Petit und Mirlès) – intervenierte sowohl gegenüber dem sowjetischen Oberkommando als auch gegenüber dem Narkomindel. Das Problem konnte im Frühjahr 1943 einer ersten Lösung zugeführt werden, als letzteres die Aufteilung der Elsässer, Lothringer und Luxemburger von den Deutschen akzeptierte. Mirlès und Schmittlein hofften, in der UdSSR eine Kampfeinheit mit den freigelassenen Gefangenen bilden zu können, doch war das Kommissariat im Außenministerium des Comité Français de la Libération Nationale mit einer solchen Lösung nicht einverstanden, befürchtete es doch deren Erschießung im Falle einer Gefangennahme durch die Deutschen. Die ersten Malgré-nous kamen im Juli 1943 in das Lager von Tambov, doch erst im Juli 1944 wurde eine erste Gruppe von Gefangenen freigelassen. Die meisten Elsässer und Lothringer kehrten aus der UdSSR erst zwischen September 1945 und 1947 zurück.

L’article analyse l’intérêt porté par la France libre au sort des Alsaciens et Lorrains enrôlés de force dans la Wehrmacht et faits prisonniers par les Soviétiques et les efforts déployés pour leur venir en aide. Le problème des Malgré-nous se posa à partir du début de 1943. Initialement, le ministère soviétique des Affaires étrangères refusa de les considérer autrement que comme des prisonniers allemands ordinaires. Les deux représentations de la France Libre en URSS – la «délégation diplomatique» (avec Garreau et Schmittlein) et la «mission militaire» (avec Petit et Mirlès) – intervinrent tant auprès du Commandement soviétique que du Narkomindel. La situation se débloqua partiellement au printemps 1943, quand ce dernier accepta de séparer Alsaciens, Lorrains et Luxembourgeois des Allemands. Mirlès et Schmittlein espéraient la formation d’une unité combattante en URSS avec les prisonniers libérés, mais le commissariat aux Affaires étrangères du CFLN ne fut pas favorable à cette solution, arguant qu’ils risquaient d’être fusillés en cas de capture par les Allemands. Les premiers Malgré-nous arrivèrent au camp de Tambov en juillet 1943 et ce n’est qu’en juillet 1944 qu’un premier contingent de détenus fut libéré. La plupart des Alsaciens et Lorrains ne devaient être rapatriés qu’entre septembre 1945 et 1947.

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