Ein Ziel in weiter Ferne? Das gemeinsame deutsch-französische Geschichtsbuch aus japanischer Sicht

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2009

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Akiyoshi Nishiyama, « Ein Ziel in weiter Ferne? Das gemeinsame deutsch-französische Geschichtsbuch aus japanischer Sicht », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10.3406/reval.2009.6048


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Résumé De Fr

Das gemeinsame deutsch-französische Geschichtsbuch hat auch in Japan große Aufmerksamkeit gefunden. Aber welche Rückschlüsse kann man aus diesem europäischen Experiment für andere Länder ziehen ? Vor dem Hintergrund des japanischen Interesses für die deutschen Schulbuchdialoge seit den 1980er Jahren präsentiert der vorliegende Aufsatz zunächst die Reaktionen in Japan auf das binationale Geschichtsbuch. Danach beschäftigt er sich mit einem Aspekt im deutsch-französischen Schulgeschichtsbuch, der den Geschichts lehrern in Japan fremd erscheinen muss, dafür aber umso anregender ist : Erinnerungskultur als Thema des Geschichtsunterrichts. Zudem werden dann auch andere Faktoren herangezogen, die eine direkte Anwendung des deutsch-französischen Experiments auf Japan bzw. Ostasien erschweren : Einerseits hat Japan wie die USA auf der Sekundarstufe II zwei parallele Geschichtsfächer, Welt- und japanische Geschichte. Andererseits ist die Kolonial- und Besatzungsgeschichte in Ostasien nicht einfach mit der deutsch-französischen Geschichte gleichzusetzen. Trotzdem gibt es Wege, aus dem deutsch-französischen Beispiel zu lernen. Nicht zuletzt die gemeinsame Geschichte, die Pluralität nicht ausschließt, erscheint vielversprechend. Außerdem sollte das binationale Schulbuch nicht nur im Rahmen des Schulbuchdialogs, sondern auch des Kulturaustausches beider Länder betrachtet werden. Aber letztendlich müssen wir selber reflektieren, wie wir gemeinsame Geschichtsbücher für Ostasien schreiben können.

Au Japon aussi, le manuel d’histoire franco-allemand commun a trouvé beaucoup d’écho. Mais que peut-on apprendre de cette expérience européenne ? Étant donné l’intérêt japonais pour les dialogues allemands en matière de manuel scolaire, depuis les années 1980, cette étude expose d’abord les réactions suscitées par le manuel binational au Japon. Puis il s’intéresse à un aspect de ce livre d’histoire, étranger à la tradition japonaise d’enseignement de l’histoire, ce qui le rend d’autant plus intéressant : la culture mémorielle comme thématique de l’enseignement de l’histoire. Par ailleurs, d’autres facteurs sont mis en avant, qui rendent difficile un transfert direct de l’expérience franco-allemande au Japon et en Asie de l’Est : d’une part, le Japon, comme les États-Unis, propose au niveau du lycée deux cours parallèles d’enseignement de l’histoire : d’une part l’histoire mondiale, d’autre part l’histoire nationale, ici celle du Japon ; d’autre part, on ne peut comparer l’histoire coloniale et l’histoire de l’occupation en Asie de l’Est à l’histoire franco-allemande. Pourtant, de cet exemple franco-allemand il y a lieu de tirer des leçons. Notamment l’histoire commune, qui n’exclut pas la pluralité, paraît prometteuse. De surcroît, le manuel binational ne doit pas seulement être perçu dans le contexte de la discipline historique et du dialogue sur les manuels scolaires, mais aussi dans celui de l’échange culturel entre les pays. En fin de compte, il nous faut cependant penser par nous-mêmes, comment nous pouvons écrire ensemble des livres d’histoire pour l’Asie de l’Est.

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