La convergence de la «seconde dissidence» de RDA et du «Centre des auteurs germanophones à l’étranger» lors de la réunification des clubs allemands du PEN: vers une gauche capable de faire son deuil

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2009

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Sibylle Goepper, « La convergence de la «seconde dissidence» de RDA et du «Centre des auteurs germanophones à l’étranger» lors de la réunification des clubs allemands du PEN: vers une gauche capable de faire son deuil », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10.3406/reval.2009.6065


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Résumé De Fr

Die nach der Wende in der literarischen und intellektuellen Sphäre ausgelösten Debatten können auf einen Literaturstreit zwischen Ost und West nicht reduziert werden. Dies wird besonders klar, betrachtet man die Diskussionen, die der Wiedervereinigung der PEN-Zentren Ost und West im Jahre 1998 vorausgehen. So stellt man fest, dass die entschiedensten Gegner einer „En-Bloc-Übernahme“ der ostdeutschen PEN-Mitglieder eigentlich aus der DDR über gesiedelte Schriftsteller sind : Hans Joachim Schädlich, Sarah Kirsch, Günter Kunert zum Beispiel. Die Idee eines politischen oder ideologischen Angriffs vonseiten konservativer Kreise wird auch dadurch relativiert, dass Fritz Beer, Vorsitzender des 1933 gegründeten PEN-Zentrums deutschsprachiger Autoren im Ausland, auf der Seite der Übergesiedelten polemisiert. Ohne auf die politische Dimension und das kritische Potential ihres Diskurses zu verzichten, signalisiert diese Front, dass ein Teil der deutschen Linken nun die Autonomie gegenüber der Macht als Hauptwert des gesamtdeutschen literarischen und intellektuellen Felds durchsetzen will.

Contrairement à ce qui a souvent été affirmé, les débats du Literaturstreit qui ont agité la sphère littéraire et intellectuelle dans la décennie suivant la réunification allemande ne sauraient se résumer à une simple querelle Est/Ouest. C’est, entre autres, ce que révèle l’étude des discussions qui ont précédé la réunification des instances des clubs PEN avant 1998. On s’aperçoit en effet que les principaux opposants à une intégration en bloc des membres du PEN de l’Est sont des écrivains émigrés de RDA, tels que Hans Joachim Schädlich, Sarah Kirsch ou Günter Kunert. L’idée d’une attaque politique ou idéologique de la part des milieux conservateurs est également relativisée par l’entrée dans la polémique aux côtés des «Übergesiedelten» de RDA de Fritz Beer, président du «Centre PEN des auteurs germanophones à l’étranger», fondé à Londres en 1933. L’existence de ce front signale que, sans renoncer à la dimension politique et au potentiel critique de son discours, une partie de la gauche intellectuelle allemande entend faire de l’autonomie face au pouvoir la valeur cardinale du champ littéraire et intellectuel de l’Allemagne réunifiée.

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