Staatenfrieden und Christenheitsfrieden. Entstehung und Struktur des frühneuzeitlichen Friedenssystems

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2011

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Heinz Schilling, « Staatenfrieden und Christenheitsfrieden. Entstehung und Struktur des frühneuzeitlichen Friedenssystems », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10.3406/reval.2011.6174


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Résumé De Fr

Der Artikel behandelt vor dem Hintergrund gegenwärtiger Friedensfindung und Friedenssicherung, für die nicht mehr Staaten allein, sondern in maßgeblichem Umfang auch der Wille und die Interessen nicht-staatlicher Akteure bestimmend sind, die Entstehungszusammenhänge, tragende Strukturen und Funktionsweise der frühneuzeitlichen Friedensarchitektur, und zwar in chronologischer Folge von der frühen politischen und religiös-konfessionellen Differenzierung im 16. und frühen 17. Jahrhundert über die Epoche des ersten europäischen General frieden seit Mitte des 17. Jahrhunderts hin zu dem durch Gleichgewicht und begrenzte Kabinettskriege charakterisierten Friedenssystem im Zeitalter der Höfe und Allianzen (spätes 17. und 18. Jahrhundert). Ein Exkurs behandelt die sich innerhalb dieser Phasen verändernden Rolle der Kriegsbeute. Abschließend beleuchtet ein kurzer diachron vergleichender Ausblick die Friedensproblematik der Gegenwart und deren strukturelle Andersartigkeit gegenüber der frühneuzeitlichen Friedensarchitektur. Methodisch wird auf die für Alteuropa konstitutive kulturell-symbolische Repräsentation des Friedens hingewiesen, ohne aber in der vorwiegend makrohistorischen Analyse auf diese für das Thema zentrale Zusammenhänge detailliert eingehen zu können.

Cet article – tout en se référant aux tactiques actuelles qui visent à rechercher et à maintenir la paix et qui ne sont non plus seulement pensées par les États mais dépendent aussi, dans une large mesure, de la volonté et des intérêts d’individus privés – étudie les conditions d’émergence, les cadres structurels et les modes de fonctionnement de la paix telle qu’elle se constituait à l’époque moderne. Procédant par ordre chronologique, il commence par les oppositions politiques et religieuses entre les États au XVIe et au début du XVIIe siècle, traite ensuite de la première paix européenne globale conclue au milieu du XVIIe siècle, et inclut enfin le système des équilibres qui étaient établis entre puissances, afin de mettre un terme aux guerres en dentelles, à la fin du XVIIe et au cours du XVIIIe siècle. Une partie de l’article est par ailleurs consacrée aux différents rôles que les spoliations de biens culturels jouèrent à ces époques. La conclusion contient une brève comparaison diachronique entre, d’une part, la paix actuelle et ses spécificités structurelles et, d’autre part, la configuration qu’avait la paix à l’époque moderne. La méthode employée ici consiste à rappeler quelle était la représentation culturelle et symbolique de la paix dans l’ancienne Europe sans pour autant pouvoir en proposer une analyse macrohistorique très détaillée.

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