1978
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J.I. Cooper et al., « Some epidemiological consequences of drastic ecosystem changes accompanying exploitation of tropical rain forest », Revue d'Écologie (La Terre et La Vie) (documents), ID : 10.3406/revec.1978.5006
Les auteurs donnent quelques exemples des conséquences épidémiologiques inattendues de la modification drastique de l’écosystème forestier tropical humide par les activités humaines. L’homme est exposé aux effets débilitants, voire mortels, d’agents infectieux auxquels certains animaux sauvages servent de réservoirs et chez lesquels ils n’entraînent que des affections bénignes, voire inapparentes. Les relations complexes existant entre parasites et arbovirus d’une part, réservoirs et vecteurs d’autre part, sont illustrées par les cas bien connus de la fièvre jaune et de la maladie de Kyasanur. Les végétaux cultivés peuvent aussi être infectés par des virus ou des ravageurs divers, normalement inoffensifs pour les populations de plantes sauvages. Des exemples en sont donnés dans le cas des plantations de Cacaoyers attaquées par des virus, des champignons et des insectes. Les nouveaux complexes pathogènes ainsi créés peuvent avoir des conséquences désastreuses tant pour l’homme que pour ses cultures vivrières ou industrielles.