1979
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André Berger et al., « Chapitre 4. Transfert d’eau dans le système sol-plante », Revue d'Écologie (La Terre et La Vie) (documents), ID : 10.3406/revec.1979.6491
Des études sur le terrain mettent en évidence une différence de potentiel hydrique élevée entre la nappe aquifère et la plante (— 8 > ∆ φ > — 20 bars) quand la transpiration est très faible. La valeur de cette différence dépend de la profondeur de la nappe aquifère et du profil d’enracinement. Or, on admet en général que lorsque la transpiration est voisine de zéro, le potentiel de la plante tend vers une valeur voisine du potentiel dans la rhizosphère et que par conséquent toute différence entre la nappe et la plante correspond à la différence entre nappe et rhizosphère et non entre rhizosphère et plante. Cependant, des résultats obtenus sur Salicornia patula Duv-Jouve cultivée à différentes salinités — de — 1 à — 25 bars — montrent que dans la plupart des cas existe une différence de potentiel hydrique entre la plante et la solution nutritive. Ceci semble donc indiquer qu’une partie de la chute de potentiel observée sur le terrain est due non seulement à des caractéristiques du sol et du profil racinaire mais également de caractéristiques physiologiques du végétal qui amènent celui-ci à maintenir, même en conditions de non-transpiration, une chute de potentiel entre la plante et la rhizosphère.