1983
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Michel Pascal et al., « La détermination de l’âge individuel chez le Lièvre européen par la technique squelettochronologique », Revue d'Écologie (La Terre et La Vie) (documents), ID : 10.3406/revec.1983.4770
L’observation de coupes histologiques de mandibules réalisées sur 18 lièvres d’élevage (Lepus capensis L.) d’âge connu a montré que le nombre de Lignes d’Arrêt de Croissance (L.A.C.) dans le tiers inférieur des coupes localisées dans la région PM1/PM2 était égale, dans 83 % des cas, à l’âge des sujets en années. L’interprétation que nous avons pu faire de la morphogénèse de la mandibule du Lièvre est très comparable à celle donnée par Bang et Enlow (1967) et Seiton et Engel (1969) chez le Lapin. La corrélation entre le nombre de L.A.C. dénombrées dans l’os lamellaire périphérique des os longs (phalange, métatarse, tibia) et l’âge réel des animaux n’est pas suffisante pour suggérer de retenir ces pièces osseuses dans le but de déterminer des structures de population. Cependant, il est possible de séparer les jeunes de moins de 9 mois des adultes, fait qui pourrait présenter quelque intérêt pour préciser la nature du régime alimentaire de certains carnivores à partir de fragments osseux contenus dans les fèces. Le poids des cristallins obtenus sur 160 lièvres hongrois sauvages, croît avec l’âge déterminé par la technique histologique. Cependant, en raison d’une grande variation individuelle du poids du cristallin, ce dernier critère n’est valable que pour de jeunes sujets et n’est guère utilisable pour déterminer avec précision l'âge d'individus de plus de 2 ans