1984
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Georges Erome, « La typologie des gîtes du Castor rhodanien, Castor fiber », Revue d'Écologie (La Terre et La Vie) (documents), ID : 10.3406/revec.1984.5094
La typologie des différents gîtes est dressée en fonction de leur niveau de complexité. Les cavités riveraines sont exploitées en priorité. Les terriers (ou cavités artificielles construites par l’animal lui-même) sont la phase initiale d’un ensemble complexe de gîtes. Ils subsistent en tant que tels lorsque la tenue des berges l’autorise. Les terriers-huttes constituent dans leur phase de construction, le prolongement de terriers par apport de matériaux ligneux : — Soit pour suppléer à une baisse du niveau de l’eau qui inonde l’entrée d’un terrier (terriers-huttes catégorie 1). — Soit pour suppléer à une mauvaise tenue du sol (terriers-huttes catégorie 2). — Soit pour suppléer à une épaisseur de berge trop faible (terriers-huttes catégorie 3). La hutte enfin reste l’ultime recours. L’action de fouissage est abandonnée au profit d’un amoncellement de matériaux ligneux à l’intérieur desquels l’animal aménage un couloir d’accès et une loge d’habitation. Les gîtes temporaires sont utilisés lors de circonstances exceptionnelles. L’ensemble de ces informations est résumé sous forme synoptique (Fig. 15).