Instability and diurnal variation in size of winter groupings of field roe deer

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1998

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Carole Marchal et al., « Instability and diurnal variation in size of winter groupings of field roe deer », Revue d'Écologie (La Terre et La Vie) (documents), ID : 10.3406/revec.1998.2244


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Résumé En Fr

The European roe deer (Capreolus capreolus) makes up unusually large winter groups in the cultivated plains it has colonized for some decades. In this paper, we investigate the instability of these groups, as well as the possible variations of their average size in the course of the day. The groups observed over at least 3 hours appeared largely unstable : half of them had broken up or fused with another group after 2 hours 38 minutes. Group fusion generally resulted from the spontaneous attraction between groups whose members had perceived one another. Most breakups resulted from the departure of one or more individuals, without any previous visible interactions between group members. Fusion was more frequent than breakups during most of the day. Subsequently, mean group size was larger in the hours before sunset than in the hours following sunrise. The results obtained are globally consistent with the assumption according to which group instability and the increased possibility of perceiving congeners are responsible for the unusually large winter groups made up by roe in cultivated plains.

Le chevreuil d’Europe (Capreolus capreolus) forme en hiver des groupes inhabituellement grands dans les plaines cultivées qu’il colonise depuis quelques décennies. Dans cet article, nous examinons l’instabilité de ces groupes, de même que les éventuelles variations de leur taille moyenne au cours de la journée. Les groupes observés sont apparus nettement instables : la moitié d’entre eux avait éclaté ou fusionné avec un autre groupe après 2 heures 38 minutes d’observation. Les fusions de groupes résultaient en général d’une attraction entre groupes dont les membres s’étaient indiscutablement perçus. Les éclatements de groupes correspondaient pour la plupart au départ d’un ou plusieurs individus, sans qu’il y ait eu auparavant d’interaction visible entre les membres du groupe. Les fusions étaient plus fréquentes que les éclatements durant la majeure partie de la période diurne. En conséquence, la taille moyenne des groupes était plus grande en fin qu’en début de journée. Les résultats obtenus sont en accord avec l’hypothèse selon laquelle l’instabilité des groupes et la possibilité de percevoir les congénères à grande distance sont à F origine des grands groupes que le chevreuil a commencé à former lorsqu’il a colonisé les plaines agricoles.

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