Habitat correlates of Red-legged Partridge (Alectoris rufa) breeding density on Mediterranean farmland

Résumé En Fr

Red-legged Partridges (Alectoris rufa) are highly prized declining gamebirds of the western Palearctic, for which there is a shortage of habitat use information on Mediterranean farmland. Habitat correlates of Red-legged Partridge breeding density were assessed on an area of mixed farmland, in southern Portugal Partridge pairs were censused during spring 1992-94 by territory mapping. Partridge locations, land use, dirt tracks and water Unes were mapped and incorporated into a vector-based Geographic Information System. Contours of partridge density were established for each spring through kernel smoothing and superim¬ posed onto the remaining layers of information, to give the proportions of each land use, density of tracks, density of water lines, density of field boundaries, landscape diversity and density of breeding pairs within each contour region. Simple and multivariate linear regression were used to relate partridge density to the independent variables. Density of tracks, proportion of abandoned rice fields and of unharvested olive-tree groves were positively correlated with partridge density, which agrees with the reported tendency of partridges to select fixed features with uncultivated tracts within the arable landscape. Recent fallows were also associated with high partridge densities but old ones were associated with low densities. Grasslands were negatively associated with partridge density, probably owing to low vegetation and disturbance by domestic stock. Management practices that could favour higher breeding densities on less used habitats are suggested.

La Perdrix rouge (Alectoris rufa), l’un des oiseaux-gibier du Paléarctique occidental les plus prisés, est en régression. On manque d’informations sur son utilisation de l’habitat dans les agrosystèmes de la région méditerranéenne. Des corrélations entre variables de l’habitat et densité de couples reproducteurs ont été établies dans une région d’agriculture mixte du sud du Portugal. Les couples de perdrix ont été dénombrés de 1992 à 1994 par la méthode des plans quadrillés. La localisation des territoires, le couvert végétal, les chemins de terre et les réseaux hydrographiques ont été cartographiés et incorporés dans un Système d’information Géographique vectoriel. Des contours de densité des couples de perdrix ont été établis pour chaque printemps en utilisant le «kernel smoothing» et ont été confrontés à d’autres informations pour obtenir dans chaque contour de densité les proportions de type de couvert végétal, de densité de chemins, de densité de réseaux hydrographiques, de densité de bordures de champs, de diversité du paysage et de densité de couples. Des régressions linéaires simples et multivariées ont été employées pour mettre en rapport la densité des couples avec les variables indépendantes. La densité des chemins, la proportion de rizières et d’oliveraies abandonnées montrent une corrélation positive avec la densité des perdrix, résultat qui est en accord avec la tendance des perdrix à sélectionner des éléments déterminés du paysage avec des parties non cultivées. Contrairement aux plus anciennes, les jachères récentes sont positivement associées à des densités élevées de perdrix. Les pâturages sont négativement associés aux densités de perdrix, probablement à cause de leur végétation basse et des perturbations par le bétail. Des pratiques d’aménagement susceptibles de favoriser de plus hautes densités dans les habitats moins utilisés sont suggérées.