Why the Eurasian Otter (Lutra lutra) leaves a pond ? An observational test of some predictions on prey depletion

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2000

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Miguel Delibes de Castro et al., « Why the Eurasian Otter (Lutra lutra) leaves a pond ? An observational test of some predictions on prey depletion », Revue d'Écologie (La Terre et La Vie) (documents), ID : 10.3406/revec.2000.2313


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Résumé En Fr

In the Doñana National Park (SW Spain), Eurasian Otters (Lutra lutra) harvest temporally some scattered ponds close to the Guadalquivir marshes. By analysing 307 spraints collected during three periods of pond occupancy, we used the otters’ diet to test the hypothesis that they leave these ponds when they have depleted their favourite prey (large Eels, Anguilla anguilla) and consequently are forced to eat less rewarding prey (small eels and Mosquitofish, Gambusia affinis). Results indicate that the proportion of eels decreased in the otter’ s diet, and that of mosquitofish increased, during the first and longest period of use of the pond by the otter, but not in two other instances of shorter occupation periods. Trophic diversity and average size of eaten eels did not change along the study. We suggest that temporal changes in habitat and trophic resources on a larger spatial scale could explain the decisions of the otter rather than a hypothetical giving-up density of the favourite prey in the studied pond.

Dans le pare National de Doñana (SW Espagne), la loutre (Lutra lutra) se nourrit temporairement dans divers étangs dispersés au bord des marais du Guadalquivir. D’après les analyses de 307 fèces ramassées durant trois périodes de présence de l’espèce dans un étang, nous avons étudié son régime alimentaire afin de vérifier l’hypothèse selon laquelle les loutres abandonneraient l’étang après avoir réduit la densité de leur proie favorite (anguilles de grande taille, Anguilla anguilla) et par conséquent seraient forcées de consommer des proies de moindre rentabilité (anguilles de petite taille et gambusies, Gambusia affinis). Les résultats montrent que la proportion des anguilles diminue dans le régime alimentaire de la loutre et la proportion de gambusies augmente pendant la première, et plus longue, période d’occupation de cet étang, mais non dans les deux autres cas. La diversité trophique et la taille moyenne des anguilles consommées n’ont pas changé durant la période d’étude. Nous suggérons que les changements temporaires de l’habitat et des ressources alimentaires à une échelle spatiale plus vaste pourraient expliquer les choix de la loutre mieux qu’une hypothétique densité minimale de sa proie favorite dans l’étang étudié.

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