Predator trophic guild assignment : the importance of the method of diet quantification

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2000

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José M. Fedriani et al., « Predator trophic guild assignment : the importance of the method of diet quantification », Revue d'Écologie (La Terre et La Vie) (documents), ID : 10.3406/revec.2000.2320


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Résumé En Fr

We quantitatively assessed the effect of three Methods of Diet Quantification (MDQ) (based on frequency of occurrence of prey, dry weight of prey remains, or estimation of fresh biomass ingested) on guild classification of three carnivores species based on five data sets. Diet dissimilarity matrices and recognition of trophic guilds were dependent on MDQ. Both omnivorous (Red Fox, Vulpes vulpes, and Eurasian Badger, Meles meles) shifted to different trophic guilds depending of the MDQ chosen, whereas Iberian Lynx (Lynx pardinus) remained consistently in the rabbit-eating guild. As a way to assess the pervasiveness of inconsistencies in guild classification, we applied our approach to six other predator assemblages. The number of recognized guilds shifted as a result of MDQ in 4 of 6 comparisons, changes in guild membership occurred in all assemblages, and mean percentage of guildmate fidelity was only 30 % (1SD = ± 21, n = 6). The choice of MDQ depends on the specific ecological question to be addressed with the data. When investigators focus on the effects of prey on predators, an estimate of biomass ingested seems the best choice, but when the focus is on the effects of predators on prey, an approach based on prey numbers is more appropiate.

Nous avons évalué les effets respectifs de trois méthodes de quantification des régimes alimentaires (MQRA), basées sur la fréquence d’occurrence des proies, le poids sec des restes de proies et l’estimation de la biomasse fraîche ingérée, sur la classification en guildes de trois espèces de carnivores et sur la base de cinq jeux de données. Les matrices de dissemblance des régimes et la détermination des guildes dépendent de la MQRA choisie. Les deux omnivores (le Renard roux Vulpes vulpes et le Blaireau européen Meles meles) changeaient de guilde selon la MQRA alors que le Lynx pardelle (Lynx pardinus) restait constamment dans la guilde des consommateurs de lapins. Afin de vérifier la généralité de ces incohérences dans la détermination des guildes, nous avons analysé de la même façon six autres communautés de prédateurs. Selon la MQRA retenue, le nombre de guildes reconnues s’est modifié dans quatre des six comparaisons, des changements dans la composition des guildes se sont produits dans tous les cas et le degré moyen de constance dans une guilde n’a été que de 30 ± 21 % (n = 6). Le choix de la MQRA dépend de la question écologique posée en préalable à l’analyse des données. Quand le but est d’étudier l’effet des proies sur leurs prédateurs, une estimation de la biomasse consommée semble être le meilleur choix ; en revanche, quand il s’agit d’appréhender les effets des prédateurs sur leurs proies, l’approche basée sur le nombre de proies est alors la plus appropriée.

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