Éradication de mammifères introduits en milieux insulaires : questions préalables et mise en application

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2000

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Michel Pascal et al., « Éradication de mammifères introduits en milieux insulaires : questions préalables et mise en application », Revue d'Écologie (La Terre et La Vie) (documents), ID : 10.3406/revec.2000.6294


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Résumé En Fr

During the last five centuries, along with the reduction of biogeographic barriers, a great number of alien species were introduced by men, intentionally or not, in nearly all ecosystems throughout the world. Most of these introductions failed and a majority of the others didn’t raise any problem. But some of them ledto major economic losses and/or biological diversity reduction. The insular vegetal and animal communities are little diversified, often disharmonie, and characterized by an important rate of endemic species when compared with those of continental ecosystems. These communities are therefore particularly vulnerable to alien species. For these reasons and because of the small size of islands which allows experimental studies, most operations of eradication took place in this type of ecosystems since the 1960s, mammal species being the main target. This paper offers an approach to improve the decision and the technical implementation in view of the eradication of alien mammals on islands. These recommendations are founded on the experiences of brown rat eradication from ten Brittany Islands (1994-1996) and those of rabbit eradication from three islands of the Kerguelen Archipelago (1992-1999).

Au cours de ces cinq derniers siècles, suite à la levée des barrières biogéographiques, un grand nombre d’espèces végétales et animales a été introduit par l’homme, volontairement ou non, dans la quasi totalité des écosystèmes du globe. La plupart de ces introductions ont été des échecs et la majorité des succès est réputée ne pas poser de problèmes. Cependant, certaines introductions réussies sont à l’origine de pertes économiques importantes et de graves atteintes à la diversité biologique. Les écosystèmes insulaires, abritant des communautés animales et végétales peu diversifiées par rapport aux milieux continentaux, souvent disharmoniques et caractérisées par de forts taux d’endémisme, sont particulièrement vulnérables aux introductions d’espèces. Dès les années soixante, l’essentiel des éradications d’espèces introduites, en particulier de mammifères, a été réalisé dans les îles compte tenu de leur superficie souvent réduite, favorable à l’expérimentation, et de leur grand intérêt écologique. À partir de l’expérience acquise lors de l’élimination du Surmulot de dix îles des côtes bretonnes (1994-1996) et du Lapin de trois îles de l’Archipel de Kerguelen (1992-1999), cet article propose une démarche d’aide à la décision et à la réalisation technique d’éradications de Mammifères introduits en milieux insulaires.

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