2006
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Emanuela Lorenzetti et al., « Area as component of habitat fragmentation : corroborating its role in breeding bird communities and guilds of oak wood fragments in central Italy », Revue d'Écologie (La Terre et La Vie) (documents), ID : 10.3406/revec.2006.1299
La superficie en tant que composante de la fragmentation de l’habitat : corroboration de son rôle dans les peuplements et guildes d’oiseaux nicheurs dans les chênaies fragmentées d’Italie centrale. — Nous voulons vérifier l’influence de la superficie des fragments forestiers et des autres variables (paramètres d’isolement et de la structure de la végétation) sur la richesse spécifique ainsi que sur la composition de la communauté avienne nicheuse et des guildes dans un archipel de 20 îlots de forêts de chênes au sein d’une matrice agricole/ urbaine proche de Rome (Italie centrale). Au niveau de la communauté, les analyses de corrélation simple, multiple et PCA, montrent que la superficie des fragments est le principal «prédicteur» de la richesse spécifique et de l’indice de diversité. Dans la classe des superficies de 10-100 ha, la richesse spécifique et l’indice de diversité tendent vers des valeurs cumulatives. Au niveau des guildes, les espèces de l’intérieur des forêts sont absentes dans les fragments dont la superficie est inférieure à 10 ha. En accord avec d’autres auteurs, 10 ha pourrait être la superficie-seuil contribuant à prédire l’abondance de ces espèces. Les espèces de lisière diminuent et les espèces d’intérieur augmentent en abondance dans les plus grands fragments (superficie > 50 ha). La pente des courbes aire/ espèces (et la valeur z) est plus élevée sans considérer la composante des espèces de lisière. Ces espèces, généralistes et/ou qui vivent dans les habitats qui entourent les fragments, peuvent masquer l’ «effet île» sur la communauté avienne des habitats boisés résiduels.