Modelling aspects of terrestrial ecology in an Italian endemic salamander, Salamandrina perspicillata

Résumé En Fr

Density and other aspects of terrestrial activity were studied in a population of Salamandrina perspicillata from central Italy (Vejo Natural Park, province of Rome). Salamander density was studied by line-transect methodology with Distance modelling procedures. Linear distance of each salamander from water was also measured, as well as the correlations between population density, distance of salamanders from water, and some habitat variables. In total, a sample of 227 captures was collected and analysed. The distance of salamanders from water increased signifi cantly with time (number of days after the beginning of the study, i. e. 13 April), considering either as dependent variable the mean distance of salamanders on each day of survey or the individual distances recorded for all the salamanders captured during the present investigation. After subdividing the stream into various sectors classified on the basis of their morphological and habitat variables, a General Linear Model (full factorial design) showed that the salamander distance from water varied significantly among sectors of the stream, with also an effect of time elapsed since the first day of survey and an effect of stream sector × time. Estimated density varied remarkably with day-of-survey, ranging from 0 to over 55 individuals × ha-1. The mean density of salamanders was 24.6 ± 14.7 individuals × ha-1, similar to that of many other salamander species studied so far. According to both multivariate analyses and logistic regression models, two habitat variables (inclination of the slopes surrounding the stream and type of stream banks) significantly affected the population density.

Modélisation d’aspects de l’écologie terrestre d’une salamandre endémique italienne, Salamandrina perspicillata.– La densité et d’autres aspects de l’activité terrestre ont été étudiés dans une population de Salamandrina perspicillata du centre de l’Italie (parc naturel de Vejo, province de Rome). La densité des salamandres a été établie par la méthode des line-transects avec le logiciel Distance. La distance à l’eau de chaque individu a également été mesurée ainsi que les corrélations entre densité de population, distance à l’eau et diverses variables de l’habitat. Au total, un échantillon de 227 captures a été obtenu et analysé. La distance à l’eau s’est avérée croître significativement avec le temps (nombre de jours à partir du début de l’étude, c-à-d. le 13 avril), que l’on prenne tant comme variable indépendante la distance moyenne des individus établie chaque jour du suivi que les distances individuelles de toutes les salamandres enregistrées durant l’étude. Après subdivision du cours d’eau en secteurs classés en fonction de leur morphologie et de leurs variables d’habitat, un modèle général linéaire a montré que la distance à l’eau variait de manière significative entre les secteurs, avec aussi un effet temps écoulé depuis le premier jour de suivi et un effet secteur x temps. La densité estimée variait de manière remarquable de 0 à plus de 55 individus/ ha selon le jour de suivi. La densité moyenne était de 24,6 ± 14,7 individus/ ha, similaire à celle de beaucoup d’autres espèces de salamandres étudiées jusqu’à présent. Tant des analyses multivariées que des modèles de régression logistique ont montré que deux variables d’habitat (l’inclinaison des pentes entourant le cours d’eau et le type de bord du cours d’eau) affectaient de manière significative la densité de population.