2011
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Khellaf Rebbas et al., « Caractérisation phytosociologique de la végétation du parc national de Gouraya (Béjaïa, Algérie) », Revue d'Écologie (La Terre et La Vie) (documents), ID : 10.3406/revec.2011.1597
Le parc national de Gouraya recouvre un massif littoral calcaro-dolomitique et son prolongement silicicole vers l’ouest. Il appartient au point-chaud régional de «Kabylies-Numidie-Kroumirie» mais sa végétation n’a été que partiellement explorée. Nous tentons ici une première synthèse sous l’angle phytosociologique. Sur la base de 56 relevés floristiques et 144 espèces soumis à l’analyse factorielle des correspondances et à la classification hiérarchique ascendante, l’étude phytosociologique du parc national de Gouraya a mis en évidence sept groupements végétaux se rattachant à quatre classes phytosociologiques : les Quercetea ilicis Braun–Blanquet, 1947 et syntaxons subordonnés, les Querco-Fagetea Braun– Blanquet et Vlieg, 1937 et syntaxons subordonnés, les Crithmo-limonietea Braun–Blanquet, 1947 et les Asplenietea rupestris (H. M) Braun–Blanquet, 1934. On note aussi la présence d’espèces caractéristiques des Rosmarinetea officinalis Braun–Blanquet, 1947 em. Rivas Martinez, Diaz, Prieto, Loidi & Penas, 1991 et des Stellarietea mediae R. TX. Lohmeyer & Preising 1950. Parmi ces groupements, celui attribué au Bupleuro-Euphorbietum dendroidis Géhu et al., 1992 peut se découper en deux sous-groupements, la sous-association type et une sous-association nouvelle nommée ici bupleuretosum plantaginei, caractérisée par la présence d’endémisme rupicole. Cette étude a montré la particularité de la végétation de ce point-chaud local de biodioversité (zone importante pour les plantes) et sera suivie d’une étude plus complète sur la végétation rupicole littorale et sublittorale de la région.