Hypothèses pour une étude de mobilité auprès des sous-officiers

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1972

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Jean-Pierre Thomas, « Hypothèses pour une étude de mobilité auprès des sous-officiers », Revue française de science politique, ID : 10.3406/rfsp.1972.419045


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Hypotheses for a study of NCOs' mobility, by Jean-Pierre H. Thomas On an average, Air Force and Navy NCOs serve for about fifteen years; their second (civilian) profession will last longer than their military life. NCOs no longer form a body; "in transit" in the Forces they often receive there a technical qualification of the industrial type. They are, therefore, divided between two worlds and two systems of reference - the professional world, akin to that of the civilian industrial society, and the military world, which means fitting into the hierarchy and participating in traditional military activities. The notion of "mobility project" accounts for this dualism and for the various "ways of serving" it entails. Thus social mobility and professional mobility appear to be the hub of NCOs' problematics. Neither type of mobility must be reduced to its economic and financial aspects. The evolution of these last decades has juxtaposed under a common legal mould two different types of military condition - the traditional military condition, based on the notions of esprit de corps and hierarchy, and a new condition based on the notions of profession and function. The former would be directed towards permanent values and would imply a falling back on the institution; the latter would be directed towards values associated with change and would imply an opening to industrial society. Revue française de science politique XXII (1), février 1972, pp. 55-76]

Hypothèses pour une étude de mobilité auprès des sous-officiers, par Jean-Pierre H. Thomas La durée de service moyenne des sous-officiers des Armées de l'Air et de Mer se situe aux environs de 15 ans : leur seconde profession civile aura une durée supérieure à celle de leur vie militaire. Les sous-officiers ne forment plus un corps ; "de passage" dans les Armées ils y obtiennent souvent une qualification technique de type industriel. Aussi sont-ils partagés entre deux univers et deux systèmes de référence : l'univers professionnel qui s'apparente à celui de la société industrielle civile, et l'univers militaire qui correspond à l'in- sertion dans la hiérarchie et à la participation aux activités militaires traditionnelles. Le concept de "projet de mobilité" rend compte de ce dualisme et des différentes "manières de servir" qu'il entraîne. La mobilité sociale et la mobilité professionnelle apparaissent ainsi comme le pivot de la problématique "sous-officiers". Elles ne se réduisent pas à leur seule sanction économique et financière. L'évolution des dernières décennies a juxtaposé sous un moule juridique commun deux types de condition militaire différentes : la condition militaire traditionnelle fondée sur les notions de corps et de hiérarchie et une condition nouvelle fondée sur les notions de métier et de fonction. La première serait orientée vers des valeurs permanentes et impliquerait un repli sur l'institution ; la seconde serait orientée vers des valeurs de changement et impliquerait une ouverture sur la société industrielle. [Revue française de science politique XXII (1), février 1972, pp. 55-76]

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