La concurrence au sein de la gauche en 1967 et en 1968

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1973

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Jérôme Jaffre, « La concurrence au sein de la gauche en 1967 et en 1968 », Revue française de science politique (documents), ID : 10.3406/rfsp.1973.393455


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Résumé En Fr

Rivalry inside the Left in 1967 and 1968, by Jérôme Jaffré In the first round, the 1967 electoral pact between the non-communist left and the Communist Party was balanced. At parliamentary constituency level, the two formations were complementary to rather than in competition with each other. In 1967 and 1968 the gap between them was less than 5% of the votes cast in only a quarter of the constituencies in which the two formations were opposed. Likewise, in constituencies where the left was strong, rivalry was insignificant so that a large transfer was needed in order to modify the first round results since too small an advance would have no effect. However, comparison between 1967 and 1968 reveals that the non-communist left was more vulnerable and that its position in relation to the Communist Party was tending to deteriorate to the extent that, if it continued, the equilibrium of the pact would be threatened in the medium-term. [Revue française de science politique XXIII (1), février 1973, pp. 110-118.]

La concurrence au sein de la gauche en 1967 et en 1968, par Jérôme Jaffré Dans l'affrontement du premier tour, l'alliance électorale conclue depuis 1967 entre la gauche non communiste et le PC est équilibrée. Au niveau de la circonscription législative, les deux formations sont plus complémentaires que concurrentes. En 1967 et en 1968, l'écart qui les séparait a été inférieur à 5 % des suffrages exprimés dans seulement un quart des circonscriptions d'affrontement. De même dans les fortes circonscriptions de la gauche, l'intensité de la concurrence est faible. Un transfert important serait donc nécessaire pour modifier l'ordre d'arrivée au premier tour, un taux de progression trop faible étant inefficace. Cependant, la comparaison de 1967 et de 1968 révèle une plus grande vulnérabilité de la gauche non communiste et une tendance à la dégradation de ses positions par rapport au PC qui, si elle se prolongeait, remettrait en cause, à moyen terme, l'équilibre de l'alliance. [Revue française de science politique XXIII (1), février 1973, pp. 110-118.]

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