La dynamique référendaire : pourquoi les Canadiens ont-ils rejeté l'Accord de Charlottetown ?

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1996

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Richard Johnston et al., « La dynamique référendaire : pourquoi les Canadiens ont-ils rejeté l'Accord de Charlottetown ? », Revue française de science politique, ID : 10.3406/rfsp.1996.395100


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Résumé En Fr

The referendum dynamics : why did canadians reject the charlottetown accord ? The paper examines voting behaviour in the October 1992 Canadian referendum on the Charlottetown Accord. The study shows that the key event of the campaign was a forceful speech by former Prime Minister Pierre-Elliott Trudeau, which made the "No" vote legitimate among English Canadians who were until then resigned to vote Yes even if they did not like many elements of the Accord. The study also shows that better educated and informed voters were more supportive of the Accord. It appears that the better informed adopted a more deliberative approach and that the Yes would have obtained more votes if voters had been better informed. This made only a small difference, however. The majority of English Canadians were unwilling to make concessions to Quebec, and the complexity of the Accord was not a major factor in the defeat.

La dynamique référendaire: pourquoi les canadiens ont-ils rejeté l'accord de charlottetown ? Le texte propose une analyse du comportement des Canadiens lors du référendum sur l'Accord de Charlottetown, en octobre 1992. L'étude démontre que le moment clé de la campagne a été un discours percutant de l'ancien Premier ministre Pierre-Elliott Trudeau, qui a eu pour effet de légitimer le «Non» chez un grand nombre d'électeurs canadiens-anglais qui étaient jusqu'alors résignés à voter Oui même s'ils n'aimaient pas plusieurs aspects de l'Accord. L'étude montre également que les électeurs plus scolarisés et plus informés ont davantage appuyé l'Accord. Il semble que les électeurs plus informés ont adopté une perspective plus « deliberative » et que le Oui aurait récolté un peu plus de votes si les électeurs avaient été plus informés. Cet effet fut cependant mince. La majorité des Canadiens anglais étaient peu disposés à faire des concessions au Québec et le caractère complexe de l'Accord n'a pas été un facteur déterminant.

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