Les mystères de la chambre bleue : des voix aux sièges lors des élections législatives de juin 2002

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2002

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Bernard Dolez, « Les mystères de la chambre bleue : des voix aux sièges lors des élections législatives de juin 2002 », Revue française de science politique, ID : 10.3406/rfsp.2002.403739


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Résumé En Fr

Mysteries of the blue house : from votes to seats in the june 2002 legislative elections The uninominal election on a majority basis with two rounds has a mechanical effect of increasing electoral movements among the seats allocated to each political forces. The 2002 legislative elections are one more illustration : whereas the right/left balance could be esti­mated at 55/45 at the end of the second round, the moderate right had 399 out of 577 seats. When the FN doesn't skew the game, as in 1997, the votes/seats equation follows, not the cube law of elections, but the « four » law. The mechanical effects of the type of election do not explain, however, how the seats are divided among political forces within each coalition. The number of seats allocated to little parties is mainly based on how they are established territo­rially: the CP managed to keep a parliamentary group by safekeeping its strongholds, thanks to the way the incumbents resisted. The ecology vote, on the other hand, was more spread out which resulted in only three Green deputies.

Le scrutin uninominal majoritaire à deux tours a mécaniquement pour effet d'amplifier en sièges les mouvements électoraux. Les élections législatives de 2002 en sont une nouvelle illustration : alors que le rapport droite/gauche peut être estimé à 55/45 au soir du second tour, la droite modérée dispose de 399 sièges sur 577. Quand le FN ne perturbe pas le jeu comme en 1997, l'équation voix/sièges obéit ainsi, non à la loi du cube, mais à la loi du « quatre ». Les effets mécaniques des modes de scrutin ne suffisent pas, en revanche, à rendre compte de la manière dont les sièges se répartissent entre forces politiques au sein de chaque coalition. Le nombre de sièges alloués aux petits partis est principalement fonction de leur mode d'implan­tation territoriale : le PC a ainsi réussi à conserver un groupe parlementaire en sauvegardant ses bastions, grâce à la bonne résistance de ses sortants. Le vote écologiste est en revanche plus étale, ce qui n'a autorisé l'élection que de trois députés Verts.

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