1994
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Michel Didier, « Relation entre l'enfoncement du lit de l'Isère et la stabilité de ses îles dans le Grésivaudan », Revue de Géographie Alpine, ID : 10.3406/rga.1994.3756
: Après l'endiguement du dix-neuvième siècle, l'Isère est coupée de sa plaine d'inondation. Une nouvelle dynamique fluviale se met en place avec l'apparition de nombreuses îles. La puissance destructrice des crues n'autorise que l'installation d'une végétation pionnière éphémère. Mais depuis les années soixante, les importantes extractions de granulats dans le cours d'eau ont entraîné une incision du lit. La conséquence en est une stabilisation des îles qui se recouvrent d'une végétation ligneuse à Salix alba et Alnus incana dont l'évolution conduit parfois à l'apparition de bois durs (Fraxinus excelsior, Quercus robur).