Les phénomènes récents de dégradation des formes d'organisation agraire en openfield de l'extrême Sud-Est galicien

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1983

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Abel Bouhier, « Les phénomènes récents de dégradation des formes d'organisation agraire en openfield de l'extrême Sud-Est galicien », Revue Géographique de l'Est, ID : 10.3406/rgest.1983.1511


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Résumé En Fr

Summary. — The traditional forms of agricultural organisation in the far South-East of Galicia, characterized by openfield with grouped habitat in the shape of big enough villages called "pueblos", have been altered, these last ten years, in various degrees, by phenomena of degradation that are but the direct effects of a deep crisis, the latter being caused by an important rural exodus and by the problems of adjustment of an agriculture built to this day on a great need of field-hands. In some "pueblos", the "tierras centenales", organized in two large breaks according to a rye-fallow-break pattern, have been completely given-up and agricultural life has withdrawn on the outskirts of the "huertas" and "cortinas" (fenced vegetable gardens). In other villages, the fallow fields are to be found mainly on the periphery and, as a whole, the soil remains unchanged. In other pueblos at last, it is remote fields that have been abandoned at random, a little everywhere within the rye soil areas ; the future evolution being likely to lead, either to a total forsaking, or, in a few places, to resuming the cultures.

. — Les formes d'organisation agraire traditionnelles, en openfield, de l'Extrême Sud-Est galicien, liées à un habitat groupé sous la forme d'assez gros villages ("pueblos"), ont été, au cours des 10 dernières années, touchées, à des degrés divers, par des phénomènes de dégradation qui ne sont que l'expression directe d'une crise profonde elle-même déterminée par un important exode rural et par les difficultés d'adaptation d'une agriculture fondée jusque-là sur de grands besoins en main-d'oeuvre. Dans certains "pueblos", les "tierras centenales", organisées en deux grandes soles selon un rythme cultural seigle-jachère, ont été complètement abandonnées et la vie agricole s'est repliée sur le périmètre des huer tas et des cortinas (courtils). Dans d'autres villages, les abandons de parcelles ont été surtout périphériques et, pour l'essentiel, le terroir se maintient. Dans d'autres "pueblos" enfin, ce sont des parcelles isolées qui, en ordre dispersé, ont été délaissées un peu partout à l'intérieur des terres à seigle, l'évolution à venir pouvant conduire, ou bien à des abandons totaux, ou bien, en quelques lieux, à des phénomènes de reprise.

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