1985
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Christian Verlaque, « Pour une géographie de la communication », Revue Géographique de l'Est, ID : 10.3406/rgest.1985.1565
. — Si l'étude des flux et leur interprétation éloigne les géographes de la perception des paysages, elle leur ouvre un nouveau champ d'investigation pour aborder l'organisation de l'espace. Les nouveaux supports de la communication — pensée, information, image — sont ici examinés sous trois angles. En fonction d'abord des catégories de vecteurs (transports classiques, réseaux câblés à travers lesquels sont abordées les capacités de transfert et la place récente de la télématique comme de la télévision par câble, et réseaux hertziens ; radio, télévision, satellites). Puis en fonction de l'organisation elle-même de la communication ; là sont considérées la nature des informations produites et les structures engendrées par leur exploitation, des monopoles d'état aux entreprises privées. Enfin en fonction des marchés de consommation : sont là analysés le marché professionnel, très sensible au développement multiforme de la communication externe et interne, et le marché individuel, lui aussi fortement influencé par l'impact des nouveaux moyens nés de la technique en ce domaine. L'article souligne la puissance acquise par les modes modernes de la communication, aux plans de la technique et des intérêts ou des enjeux en cause ; leurs impacts les plus directs sur l'organisation de l'espace des hommes méritent d'être approfondis.