Les abbayes du diocèse de Metz au IXe siècle. Décadence ou réforme

Résumé De Fr

Die hauptsächlich diplomatischen Quellen erlauben, den Einfluss der von Ludwig dem Frommen und Benedikt von Aniane erlassenen Reformassnahmen auf die Diözese Metz in der Zeit zwischen 814 und 875 zu untersuchen. Jedoch sind aufgrund der ungleichen Ergiebigkeit dieser Quellen nur die Abteien von Gorze, Saint-Arnoul und, in einem geringeren Masse, Hornbach bekannt. Wahrend dieser Zeit hatte die Abtei von Gorze mit Schwierigkeiten zu kampfen ; sie fiel wahrend der Sedisvakanz des Bischofsitzes (855-858) einem Laienabt in die Hände, bevor Bischof Adventius im Jahre 863 beschliesst, sie zu reformieren und einen regulären Abt einsetzt. Diese Reform blieb ebenso ohne Folgen wie diejenige, die Erzbischof Drogo kurz vor seinem Tod im Jahre 855 wahrscheinlich in Saint- Arnoul unternommen hatte. Trotz dieser Fehlschlage, die zum grossen Teil auf eine verworrene politische Situation zurückzuführen sind, kann von einem Niedergang des Mönchtums in der Metzer Diozese nicht die Rede sein : die Bischöfe sind bereits massgeblich an Reformversuchen beteiligt, ebenso wie ihre Nachfolger im 10. Jahrhundert.

Michèle Gaillard : Les abbayes du diocèse de Metz au IXe siècle. Décadence ou réforme. — R.H.É.F., t. LXXIX, 1993, p. 261-274. Les sources, essentiellement diplomatiques, permettent d'étudier l'impact, dans le diocèse de Metz entre 824 et 875, des mesures de réforme voulues par Louis le Pieux et Benoît d'Aniane. Toutefois, l'inégale richesse de ces sources fait que seules sont bien connues les abbayes de Gorze et de Saint-Arnoul et, dans une moindre mesure, d'Hornbach. Gorze connut un destin troublé durant cette période ; abbaye épiscopale, elle tomba aux mains d'un abbé laïc pendant la vacance du siège episcopal (855-858) avant que l'évêque Advence ne décide de la réformer et d'y placer un abbé régulier, en 863. Mais, cette réforme, de même que celle entreprise, semble-t-il, à Saint-Arnoul, par l'archevêque Drogon, peu avant sa mort (855), fut sans lendemain. Malgré ces échecs, dûs en grande partie à une situation politique troublée, on ne peut parler de décadence du monachisme dans le diocèse de Metz au IXe siècle : les évêques sont déjà fortement impliqués dans ces tentatives de réforme, comme le seront ceux du siècle suivant.