Fiscalité et religion : les travaux aux églises et presbytères dans les paroisses normandes du XVIe au XVIIIe siècle

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1996

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Résumé En Fr

In France of the Ancient regime, rural communities have always done their best to maintain their church, periods limited to the bare essentials alternating with pediods of multiplication of work like in Normandy in the second half of the eighteenth century. This could be essentially justified by fiscal circumstances and by the way of financing works. After the sixteenth century, communities are forced to tax themselves according to the tax list of the " taille " with no help from the privileged and the owners living elsewhere. The seventeenth century is a break. In the eighteenth century, under the control of the intendant, there is a new sharing out amoug all the owners. Hundreds of works start suddenly with this system founded on the tax list of the "vingtièmes" which often transfers half the cost on the privileged. This evolution ends when the fiscal circumstances change and complaints are numerous in 1789.

Dans la France d'Ancien Régime les communautés rurales ont toujours fait de grands efforts pour entretenir leurs églises mais les périodes où ils sont réduits au juste nécessaire alternent avec d'autres où les chantiers sont multipliés, par exemple en Normandie dans la seconde moitié du XVIIe siècle. La conjoncture fiscale et le mode de financement des travaux pourraient l'expliquer davantage que toute autre considération. Après l'épuisement des pratiques propres aux XVe et XVIe siècles, les communautés sont plus que jamais obligées de recourir à des auto-impositions fondées sur les rôles de la taille, donc sans participation des propriétaires étrangers et des privilégiés. Le XVIIe siècle est un temps mort. Au xviii6 siècle les communautés se soumettent à une procédure nouvelle qui permet une répartition sur toutes les propriétés. Des centaines de chantiers sont brutalement ouverts lorsque l'intendant et les communautés passent à un système fondé sur les rôles des vingtièmes, transférant souvent la moitié de la charge sur les privilégiés. Le mouvement s'arrête lorsque change la conjoncture fiscale, et les plaintes sont nombreuses en 1789.

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