Entre liturgie et sacralité. Enquête sur la nature et la fonction des calices durant le haut Moyen Âge

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1999

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Élisabeth Frutieaux, « Entre liturgie et sacralité. Enquête sur la nature et la fonction des calices durant le haut Moyen Âge », Revue d'histoire de l'Église de France, ID : 10.3406/rhef.1999.1369


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Résumé De En Fr

In der Spätantike und der Merowingerzeit wurden viele Kelche aus einem minder- wertigen, aber mit Gold und Silber konkurrierenden Material hergestellt : Clas, Bergkristall, Alabaster, Messing, Bronze und Zinn, zuweilen sogar Holz und — bei den Angelsachsen — Rinderhorn. Diese Kelche, die sich durch ihre Funktion und Grösse voneinander unterschieden, waren oftmals mit Henkeln versehen. In der Karolingerzeit besassen die Kelche in ihrer Mehrzahl eine halbkugelförmige Kuppe, einen zentralen Knauf und einen kegelstumpfartigen Fuss auf einem kreisförmigen Sockel. In den achtziger Jahren des 8. Jahren des 8. Jahrhunderts wurden viele Kelche aus Messing hergestellt, da dieser Stoff dem Gold ähnelte. Zahlreiche rechtliche Bestimmungen belegen, dass man das Messing um 850 aufgab und statt dessen Silber oder Zinn verwendete. Das Vorhandensein liturgischer Ensembles (calices et offertoria) konnte für die grossen Abteien und Metropolitankirchen in Reims, Saint-Riquier und Fontenelle herausgestellt werden.

In late antiquity and the Merovingian period, numerous chalices were made from non-precious metals as well as from gold and silver, for example, glass, rock crystal, alabaster, brass, bronze and pewter, and even from wood and the horns of cattle, as one finds in England. These chalices, which were of different sizes and served different sizes and served different functions, often had handles on them. In the Carolingian period, most of them also have a round-headed cup, a central knot, and a trunk-shaped stem sitting on a circular base. In the 780s, brass was the original base of many chalices owing to its similarity to gold. It was dropped around 850 in favour of silver and pewter, as many legal texts show. The existence of liturgical collections (calices et offertoria) has been demonstrated for the great abbeys and metropolitan cathedral churches of Reims, Saint- Riquier and Fontenelle.

Dans l'Antiquité tardive et à l'époque mérovingienne, de nombreux calices sont faits de métaux non précieux, concuremment avec l'or et l'argent, à savoir : le verre, le cristal de roche, l'albâtre, le laiton, le bronze et l'étain, parfois même le bois et la corne de bovidé, représentée dans l'Angleterre anglo:saxonne. Ces calices, de fonctions et tailles diverses, possédaient souvent des anses. À l'époque carolingienne, les calices possèdent en majorité une coupe hémisphérique, un nœud central et un pied tronconique sur une base circulaire. Dans les années 780, le laiton est la base originelle de nombreux calices, en raison de sa ressemblance avec l'or. Il est abandonné vers 850 au profit de l'argent ou de l'étain, comme en témoigne une législation abondante. L'existence d'ensembles liturgiques (calices et offertoria) a pu être mise en évidence dans les grandes abbayes et églises métropolitaines à Reims, Saint-Riquier ou encore Fontenelle.

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