« Universel » et « œcuménique » au XVIe siècle. Deux épithètes appliquées successivement à la politique d’expansion de la France et à l’orthodoxie grecque par Étienne Pasquier

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2009

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Edith Karagiannis-Mazeaud, « « Universel » et « œcuménique » au XVIe siècle. Deux épithètes appliquées successivement à la politique d’expansion de la France et à l’orthodoxie grecque par Étienne Pasquier », Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, ID : 10.3406/rhpr.2009.1391


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Résumé En Fr

In Les Recherches de la France, that were devoted to the greatness and the reconstruction of the French Kingdom, Étienne Pasquier pays attention to the term «universal » . In book I, written in 1560 during the emergence of nationalism and the striving for a universal Empire, he uses it in a political sense related to the military and moral prestige attributed to the Gallic ancestors. In book III, printed in 1596 but started in 1565, he investigates its history in the ecclesiastical context. In the light of the troublesome schism of that time he points at the emergence of another term, «ecumenical » , to meet an order that was considered a religious and civil priority. He is indignant about Byzantine cesaropapism and underlines the importance of the precedence and primacy of the Roman Church for the unity of Western Christianity.

Dans Les Recherches de la France, ordonnées à la grandeur puis à la reconstruction du Royaume, Étienne Pasquier s’intéresse au terme «universel » . Dans le livre I, rédigé en 1560, à l’heure de la naissance des nationalismes et de la postulation à l’Empire universel, il lui donne un sens politique lié au prestige militaire et moral accordé aux ancêtres gaulois. Dans le livre III, imprimé en 1596 mais commencé en 1565, il en retrace l’histoire dans le contexte ecclésiastique. À la lumière d’une actualité déchirée par les troubles, il montre l’émergence d’un autre terme, «oecuménique » , pour satisfaire à un ordre considéré comme une priorité religieuse et civile. Il s’indigne du césaropapisme byzantin et souligne l’importance de la préséance et de la primauté de l’Église de Rome pour l’unité du christianisme occidental.

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